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Alternance à Mexico: Enrique Peña Nieto est élu

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Ce n’est encore qu’une estimation et ce chiffre a été obtenu grâce à un calcul basé sur un échantillon de votes réels dans 7 500 des quelque 144 000 bureaux de vote installés dans tout le Mexique. Pourtant, selon les experts, la marge d’erreur de ce « comptage rapide » est d’un demi point de pourcentage en plus ou en moinsEnrique Peña Nieto recueillerait un peu moins de 40% des voix. La présidentielle mexicaine se joue à la majorité à un tour. Le candidat arrivé en tête est élu président. Un retour au pouvoir du PRI.

Enrique Peña Nieto arriverait 7 à 8 points devant le candidat de la gauche, Andres Manuel Lopez Obrador. Six grands médias, journaux et télévisions, ont confirmé la tendance qui représente une sévère défaite pour le parti gouvernemental dont la candidate Josefina Vazquez Mota arrive en troisième position avec moins d’un quart des suffrages exprimés.

« Je reconnais que la tendance jusqu’à présent ne m’est pas favorable », a rapidement reconnu la candidate du Parti action national (PAN), le parti conservateur du président Felipe Calderon, qui n’était pas rééligible selon la Constitution. « Le nouveau gouvernement aura l’occasion, mais surtout la grande responsabilité d’agir et de tenir ses promesses », a dit Josefina Vazquez Mota, en reconnaissant implicitement sa défaite devant ses supporters, mais sans mentionner le vainqueur.

Retour sur les quatre candidats

Enrique Peña Nieto, gouverneur de l’état du Mexique et candidat du PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel) – parti centriste – est le favori de cette élection. Crédité de 36 % des intentions de vote, le juriste pourrait permettre à son parti de retourner aux affaires après plus de 12 ans d’absence. Cette possibilité inquiète une partie de la population – dont une grande partie de la jeunesse – qui craint un retour à la période de grande corruption et d’autoritarisme que connaissait le pays du temps où le Parti Révolutionnaire Institutionnel était au pouvoir pendant des décennies. Les manifestations d’opposants à sa candidature se multiplient depuis le mois de mars. Ils dénoncent sa connivence avec les médias et sa proximité avec certains groupes financiers. >> Lire la suite de l’article

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