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Camille Lacourt: la déception

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Camille Lacourt est une figure incontournable de la natation française. A 27 ans, ce spécialiste du dos, compte déjà 21 médailles d’or depuis le début de sa carrière, dont 3 titres de champion d’Europe et un de champion du monde.

Camille Lacourt, premier champion du monde du 100 m dos

Ce natif de Narbonne fréquente les bassins depuis son plus jeune âge. C’est à Font-Romeu qu’il affine sa technique avant de briller aux championnats d’Europe juniors à Glasgow en 2003. Il rejoint ensuite l’entraîneur Philippe Lucas, en 2006, et s’entraîne aux côtés de Laure Manaudou et Esther Baron. Le nageur se révèle au grand public en 2010 et devient champion d’Europe du 100 mètres dos à Budapest, en battant le record d’Europe – avec le deuxième temps mondial de l’histoire.  Le 26 juillet 2011, à Shangai, c’est la consécration pour le nageur, désormais marseillais, premier champion du monde de l’histoire de la natation française du 100 m dos, ex-aequo avec Jérémy Stravius dans un temps de 52 s 76 centièmes 

Les débuts de Camille Lacourt aux Jeux Olympiques de Londres

C’est un bilan plutôt positif qui caractérise les débuts olympiques de Camille Lacourt, puisqu’il a réalisé le quatrième chrono des séries matinales en 53″51, dimanche 29 juillet.  L’Américain Matt Grevers, adversaire de taille, semble être la seule menace réelle. Vice-champion olympique à Pékin et deuxième meilleur chrono de tous les temps, depuis juin, celui-ci pourrait devancer le Français et lui enlever la seule chose qui lui manque pour parfaire son palmarès : l’or olympique. Pas de quoi inquiéter le Marseillais, qui déclare avoir « travaillé pour en arriver là » et « tout faire pour aller au bout »,  au micro de BFM TV.

« Les Jeux Olympiques, c’est le graal d’un sportif »

D’autres belles choses attendent Camille Lacourt, en dehors des bassins. Futur Papa en septembre, il reconnaît que « les Jeux Olympiques, c’est le graal d’un sportif », mais il n’y pas que ça : « on sait qu’on va avoir autre chose dans la vie, ça enlève beaucoup de pression, » affirme-t-il. Impliqué dans la compétition, Camille Lacourt relativise tout de même : « la natation c’est une belle partie de ma vie, mais ce n’est pas la vraie vie ». Une philosophie qui l’aidera peut-être à relativiser son échec aux 100 mètres des JO de Londres.

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