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Crise de l’euro: l’euroscepticisme grimpe chez les Allemands

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L’euro pourrait-il disparaître ? Et si oui, qui signera son arrêt de mort ? Le sud laminé par une crise sans fin ou le nord de l’Europe, las de payer pour « les autres » ? Jean-Baptiste Giraud apporte un élément supplémentaire à ce débat.

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L’euroscepticisme est désormais majoritaire

51 contre 29 % : C’est bien une large majorité d’Allemands qui pense désormais que l’euro (et de facto l’Europe) leur coûte plus qu’il ne leur rapporte.

Selon un sondage publié dimanche 29 juillet par Bild am Sontag, le quotidien le plus lu d’Europe, 51 % des Allemands pensent que l’économie allemande serait en meilleure forme sans l’euro, contre 29 % qui pensent l’inverse.

La faute de la Grèce

Premier coupable, mais pas seulement : la Grèce, dont 71 % des Allemands demandent désormais la sortie de la zone euro si elle ne tient pas ses promesses, ce que le ministre allemand de l’Economie, Philipp Roesler, estime déjà être le cas. Le ministre FDP (libéraux) affirme qu’il a « des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes ». « Aucune administration fiscale fonctionnelle n’a été mise en place. En outre, il n’y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics ». 

La Grèce attend un prochain versement de plus de 31 milliards d’euros, dont l’Allemagne est de fait le premier bailleur de fonds.

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