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Défense des minorités, une priorité pour Aung San Suu Kyi

25.07.2012 par La Rédaction
Défense des minorités, une priorité pour Aung San Suu Kyi

Aung San Suu Kyi s’engage en faveur des droits des minorités ethniques en Birmanie. Pour son premier discours devant le Parlement, la députée birmane s’engage en faveur de la démocratie. Derrière ce discours, la levée des sanctions économiques imposées par l’Occident à la junte militaire est également en jeu. Démocratie et économie : même combat ?

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Pour sa première prise de parole devant le Parlement birman, Aung San Suu Kyi a choisi un sujet sensible pour les Birmans.

Un engagement en faveur des minorités

Le prix Nobel de la paix s’est engagé, mercredi 25 juillet, en faveur de l’égalité des droits des minorités ethniques en Birmanie.

« Pour devenir une véritable Union démocratique […], avec des droits égaux et un respect mutuel, j’appelle tous les membres du Parlement à discuter de la mise en place des lois nécessaires pour protéger les droits égaux des groupes ethniques. »

Choix sensible pour la députée qui, si elle reconnue mondialement pour sa lutte en faveur de la démocratie, ne fait pas l’unanimité au sein de ces minorités qui ne voient en elle qu’un membre de la principale ethnie birmane ou bamar.

130 minorités ethniques, un tiers du territoire

Depuis quelques temps pourtant, l’opposante veut faire figure d’unificatrice et s’engage en faveur de ces ethnies, pour la plupart en guerre contre la junte au pouvoir depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La Birmanie est constituée de plus de 130 minorités ethniques, chacune avec leur langue et leur culture propre. Elles représentent un tiers de la population et occupent la moitié du territoire birman.

Sept groupes sont actuellement reconnus par le gouvernement : Shans, Môns, Karens, Karenni, Chins, Kachins et Rakhine.

La plus longue guerre civile au monde

Toutes ou presque sont en guerre avec l’Etat et le refus du gouvernement birman de reconnaître ces ethnies fait notamment l’objet de douloureuses sanctions économiques à l’encontre du pays.

Le 13 janvier dernier, dans une logique de démocratisation et d’ouverture au monde, le gouvernement birman convenait d’un cessez-le-feu avec les Karens. Un accord qui signait la fin de la plus longue guerre civile au monde.

Les Karens sont une ethnie principalement chrétienne représentant environ 7% de la population birmane.

Par une guérilla armée, elle lutte pour son indépendance depuis 1949, après avoir compris que cette autonomie qui lui avait été promise après s’être battue au côté des Britanniques contre l’invasion japonaise ne lui serait jamais offerte.

Les Kachins, autre tribu vivant au nord du pays, se bat également contre le gouvernement depuis 1961. Après un cessez-le-feu conclu en 1994, les Kachins ont repris les armes en 2011.

La paix en Birmanie contre la levée des sanctions économiques

Si Aung San Suu Kyi souhaite faire de son pays un havre de paix et de démocratie, une autre raison bien plus pragmatique se cache derrière ces paroles : le développement économique de la Birmanie.

La question des minorités est centrale en Birmanie et afin de décharger le pays des sanctions économiques imposées par l’Occident et qui freinent le développement du pays, Aung San Suu Kyi choisit un angle très stratégique.

La paix avec les minorités ethniques, dont la plupart ont signé un cessez-le-feu avec le gouvernement dans les années 60, était l’une des conditions posée par l’Occident avant toute amélioration des relations avec la Birmanie, et sa réintégration dans la communauté internationale.

La Rédaction


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