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Tracé, absences : un Tour singulier
Alberto Contador, suspendu pour dopage, et Andy Schleck, forfait pour cause de fracture du bassin, le Tour semble avoir perdu deux des plus sérieux candidats à la victoire finale.
Pour autant, les pronostiqueurs de tout horizon paraissent avoir trouvé deux hommes pour les remplacer.
Avec un parcours relativement « tranquille », avec beaucoup de plats, davantage de contre-la-montre et, au final, très peu de haute-montagne, cette édition du tour affiche un profil des plus singuliers. L’objectif est bien évidemment de faire en sorte que les coureurs soient suffisamment frais pour participer aux Jeux Olympiques de Londres.
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Dès lors, le profil des favoris pourrait être différent des précédentes éditions. Du traditionnel grimpeur, on est passé au rouleur, rouleur qui doit naturellement ne pas être trop mauvais grimpeur également : les quelques étapes de haute-montagne resteront déterminantes pour départager les spécialistes du plat.
Des favoris qui en profitent
Ainsi, dans cette catégorie assez spécifique de cyclistes, deux noms se dégagent : l’Australien Cadel Evans et le Britannique Bradley Wiggins. Un homme d’expérience et un jeune prodige. Le premier se repose sur sa victoire l’an passé et sur une équipe renforcée. Le second est le rouage essentiel d’une équipe Sky réglée comme du papier à musique et conçue uniquement pour le faire gagner.
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Si le premier semble avantagé dans les étapes de haute montagne, le second est un redoutable coureur et risque de gagner de précieuses secondes dans les contre-la-montre. Chez les autres coureurs, personne ne paraît avoir les compétences nécessaires en montagne pour s’imposer.
Il existe bien quelques outsiders qui, à un moindre degré, possèdent des compétences sur le plat comme en montagne, mais il leur faudra certainement un petit coup de pouce du destin pour menacer le duo annoncé comme vainqueur.