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Google contre Bruxelles : le compromis à tout prix?

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Google veut un compromis

Un premier pas vers le compromis. Le commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia a qualifié ce mardi, devant la presse, les propositions du géant du web Google de « bonne base pour les négociations à venir ». Cette annonce marque l’ouverture d’une nouvelle phase de discussions techniques dans le cadre de l’enquête pour abus de position dominante qui vise l’entreprise américaine. L’organisme veut s’assurer de la faisabilité et de l’efficacité des mesures de Google qui cherchent à rétablir l’équilibre du marché.

Une enquête antitrust qui dure depuis déjà deux ans

Le combat de Google contre la commission européenne a déjà plus de 2 ans. Il commence le 30 novembre 2010. A cette date, l’institution ouvre une enquête antitrust à l’encontre de la firme nord-américaine. Celle-ci est suspectée de favoriser ses propres services dans ses moteurs de recherches thématiques, d’intégrer à ses bases de données le contenu des moteurs de recherche concurrents et de bloquer l’accès de ces concurrents à ses publicitaires via des clauses d’exclusivité.

Google donne à Bruxelles l’accès à ses algorithmes

Google, entreprise majoritaire de son secteur – le baromètre AT-Internet chiffrait les parts de marché française de la firme de Mountain View à 90 % en mars 2012 – pourrait, en cas d’amende, devoir payer à l’Union Européenne 10% de son chiffre d’affaire annuel. Une perspective qui pousse son directeur, Eric Emerson Schmidt, à privilégier le consensus. Acte de bonne foi. Au début du mois de juillet, il adresse à la commission européenne une lettre offrant à Bruxelles l’accès aux algorithmes de son moteur de recherche, habituellement gardés secret.

La commission européenne veut des concessions à l’échelle mondiale

C’est toujours dans cette optique de consensus que l’entreprise américaine a devancé les résultats de l’enquête et proposé ses propres solutions il y a quelques jours. Un arrangement à l’amiable en somme. Toutefois, Joaquin Almunia l’a souligné : Bruxelles veut des concessions efficaces et à l’échelle mondiale. Si les négociations aboutissent et que les conclusions de la phase de discussions techniques sont positives alors Google échappera à l’amende

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