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Jeux olympiques de Londres : les rendez-vous du week-end

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Une introduction footballistique

Alors que tout le monde parlait du trafic ou de la météo, les Jeux Olympiques de Londres ont finalement eu le départ que tout le monde espérait : sur un but de Stephanie Houghton, défenseur de l’équipe féminine d’Arsenal, l’Angleterre s’est imposée 1-0 face à la Nouvelle-Zélande.

Les Jeux ne commencent certes officiellement que vendredi, mais des contraintes de calendrier ont forcé les organisateurs à anticiper certaines épreuves, notamment footballistiques. Les footballeurs sont les premiers à s’avancer dans ces Jeux qui se déroulent là où le football est né.

Voici quelques autres évènements à suivre pour le week-end d’ouverture. Ce jeudi soir, les Britanniques affronteront les Sénégalais dans le Théâtre des Rêves, le légendaire stade d’Old Trafford, antre chargée d’histoire des Red Devils de Manchester United. Entre un statut de favori, et une défaite 0-2 face au Brésil avant les Jeux, inutile de préciser que la sélection locale est sous pression.

Mohamed Diamé, milieu offensif sénégalais qui joue à West Ham, l’un des clubs les plus populaires de Londres, se méfie de ses adversaires : « Ils savent ce qu’ils ont à faire […]. Ils ont dû apprendre beaucoup, rien qu’en jouant contre les Brésiliens, et ils seront très dangereux devant leurs fans. »

Attention toutefois, cette équipe de Grande-Bretagne n’est pas l’équipe d’Angleterre de l’Euro, et est composée principalement de jeunes joueurs de moins de 23 ans, en théorie anglais, écossais, gallois voire nord-irlandais mais en pratique, surtout anglais avec quelques Gallois en caution morale. Un Royaume pas si uni que cela.

The Hunger Games

Vendredi, alors que la cérémonie d’ouverture n’est prévue que pour le soir, les archers banderont déjà leurs arcs dans l’après-midi. Le tir à l’arc est de plus en plus populaire, en particulier chez les jeunes filles et surtout depuis la sortie des romans de Suzanne Collins, The Hunger Games. Aux Etats-Unis, depuis que les romans se sont popularisés et on explosés grâce à l’adaptation cinématographique, on compte 20% de pratiquants en plus.

Les cyclistes rentrent en piste

Samedi, les cyclistes seront à la fête. Après avoir remporté le Tour de France, le britannique Bradley Wiggins va tenter de remporter une septième médaille olympique, voire une quatrième médaille d’or. Car avant de remporter l’épreuve reine du cyclisme, Bradley Wiggins était déjà un olympien accompli.

Mais peut-il prétendre à une nouvelle victoire si peu de temps avant le Tour ? N’est-il pas trop fatigué ? Interviewé par le Sun, il veut positiver : « En neuf jours, mon état physique ne va pas changer. Et avec de la chance, je serai même un peu plus frais. Il suffit de penser comme ça, de se dire qu’on est en grande forme et qu’en plus, on a été formé pour des courses de 3 semaines non-stop alors que là, on a 3 jours de repos entre les épreuves de route et le contre-la-montre, pour se convaincre qu’il ne devrait pas y avoir de problème. »

Phelps a rendez-vous avec l’Histoire

Déjà détenteur de 16 médailles (dont 14 d’or), le nageur américain Michael Phelps peut devenir le plus grand olympien de l’Histoire s’il en gagne encore trois. Samedi, il courra le 400 mètres quatre nages individuel pour commencer sa conquête. Si son compatriote Ryan Lochte est favori sur cette épreuve, Michael Phelps aura six autres disciplines pour rentrer dans l’Histoire, et dépasser le record de la gymnaste soviétique Larisa Latynina et ses 19 médailles (mais seulement 9 d’or).

Et au pire, il n’a que 27 ans. Lui ne se cache pas : « J’ai toujours voulu être le premier à réussir quelque chose. » Qu’il se rassure, le meilleur nageur de tous les temps a toutes ses chances de s’imposer comme le sportif numéro un.

Basket : une nouvelle dream team ?

Le basket enfin, sera de la partie à partir de dimanche. La superstar Kobe Bryant, a décidé de pimenter quelque peu cette épreuve, en déclarant que l’équipe des Etats-Unis était cette année supérieure à la référence du basket-ball mondial : la fameuse Dream Team américaine des Jeux de 1992, qui comptait dans ses rangs Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Karl Malone, Clyde Drexler, Charles Barkley ou encore David Robinson, et on en oublie, tous des monuments du basket qui étaient à l’époque les meilleurs à leurs postes.

Peut-être a-t-il raison, mais ce n’était sans doute pas une bonne idée de mettre une telle pression sur un groupe encore irrégulier, qui a gagné sans briller face au Brésil, pourtant pas l’une des meilleures équipes du monde, avant de remporter une séduisante victoire sur des Espagnols, deuxièmes mondiaux et prétendants à la médaille d’or au cours de matchs amicaux.

Ses coéquipiers, qui ont vu bon nombre de leurs prédécesseurs souffrir de la comparaison avec la fameuse Dream Team, ont préféré ne pas suivre leur turbulent arrière dans la voie de l’autocongratulation. Ainsi le meneur des Clippers de Los Angeles, Chris Paul, a fait preuve de davantage d’humilité : « Le but c’est d’y aller, de bien jouer et surtout de faire attention à nous. On va entrer sur le terrain en sachant qu’on est très probablement l’équipe la plus talentueuse de la compétition, mais ça ne veut pas dire qu’on va gagner nos matchs pour autant. » Réponse dimanche soir en tous cas.

Global Post / Adaptation Charles El Meliani pour JOL Press

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