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Le «City blues» des paysans chinois

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«A Pékin, tout est très cher » explique Yao Yongheng, un jeune migrant chinois. « Les gens travaillent pour évoluer dans leurs vies, mais pour moi, après deux années passées ici, ma vie n’a pas changé ».

Un fossé entre les attentes et la réalité

Depuis les trois dernières décennies, on assiste à une migration massive de jeunes ruraux dans les grands centres urbains chinois, en quête d’opportunités et de prospérité. Mais la nouvelle génération de migrants en Chine se heurte bien souvent à la réalité decevante que leur offrent les grandes villes : des emplois précaires et un accès très limité aux services sociaux. Ces jeunes travailleurs sont également très souvent marginalisés

 « Les gens se marient dans mon village. Et moi je suis toujours célibataire. Parfois, je me demande combien de temps je vais encore devoir me battre pour voir ma condition sociale s’améliorer » raconte Yao Yongheng. « Lorsque j’apprécie une fille, ce n’est jamais réciproque car je suis jeune et migrant » ajoute-t-il.

Un accès limité aux services sociaux essentiels

Pour Zhang Yi, professeur à l’Académie chinoise des Sciences Sociales « tout le monde devrait se lancer dans la vie sur un pied d’égalité ». « Le gouvernement chinois devrait traiter les migrants de manière égale, en leur donnant aussi accès aux services sociaux essentiels, comme la sécurité sociale et l’éducation » déclare-t-il. « Cela aiderait  ainsi les citoyens urbains à considérer les migrants ruraux comme leurs égaux ».

Partez à la rencontre de Yao Yongheng et de Zhang Yi, et découvrez le rude monde des migrants chinois en visionnant notre vidéo ( Production Global Post/JOL Press ) :

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