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Le New York Times lance un site en chinois. Le site, cn.nytimes.com, sera accessible jeudi matin, à l’heure de Beijing. Selon le Times, il vise « les citoyens éduqués, aisés et cosmopolites » chinois – autrement dit la classe moyenne montante.
Le site publiera environ 30 articles par jour : un tiers sera écrit par les éditeurs chinois et des journalistes indépendants locaux, les autres seront traduits directement de la version originale du New York Times.
Le problème de la censure
Comment le journal parviendra-t-il à gérer la question de la censure ?
« Nous ne nous alignons pas sur les demandes du gouvernement chinois, nous ne travaillerons pas comme un média chinois », a annoncé Joseph Kahn, le chef du service étranger du quotidien. « La Chine a un pare-feu très puissant. Nous n’avons aucun contrôle là-dessus. Nous espérons que les représentants chinois seront satisfaits de ce que nous faisons. »
La présence de médias étrangers en Chine
La « Lady Grey », comme on l’appelle, n’est pas le premier quotidien étranger renommé à entrer dans le marché médiatique chinois.
Le Wall Street Journal et le Financial Times ont tous deux des sites en chinois. Comme Forbes l’indique, la Chine est désormais le troisième marché médiatique du monde et avec une croissance estimée à environ 14,6%, cela pourrait bien être le nouveau revenu dont le Times a désespérément besoin.
Global Post / Adaptation Annabelle Laferrère – JOL Press