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Les droits des femmes tunisiennes en danger

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La particularité du cas tunisien

L’analogie avec le combat des femmes égyptiennes semble évidente, mais en vérité, les femmes tunisiennes ont aujourd’hui des enjeux plus ciblés. Bien entendu, ce que les deux défendent, c’est leur liberté et leurs droits. Mais, alors qu’en Egypte, les femmes n’avaient pas de droits reconnus dans la Constitution d’avant la révolution, les femmes tunisiennes étaient pionnières dans le droit des femmes du Monde arabe.

Or, tous leurs acquis du temps d’Habib Bourguiba sont menacés par les islamistes les plus radicaux du parti Ennahda. En coalition avec le CPR et Attakattol, formant le « Troïka », ils n’ont pas encore pu mettre la référence de la charia dans le premier article de la Constitution. Mais cette menace est intolérable, pour Dominique de la Garanderie, première femme Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris, fondatrice de l’Association Française des Femmes Juristes. Selon elle, il en est de la responsabilité de tous de protéger les droits humains.

Pour Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), la charia suscite une « angoisse existentielle » pour les femmes qui ont en mémoire l’Algérie et l’Iran où les droits acquis des femmes leur ont été confisqués.

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Le combat juridique des féministes tunisiennes 

En Tunisie, l’Assemblée Constituante, désignée le 23 octobre dernier, a un an pour rédiger la future Constitution. Les femmes n’ont donc plus que trois mois pour se mobiliser et protéger leurs acquis.>>Lire la suite de l’article

 

 

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La question des femmes face à la légitimité démocratique

La légitimité du combat des femmes en Tunisie ne peut remettre en cause la légitimité de l’élection démocratique du parti islamiste Ennahda. Ces deux réalités peuvent-elles pour autant cohabiter ? >>Lire la suite de l’article

 

 

 

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Les femmes comme enjeu géopolitique

Pour un grand nombre d’experts, l’Occident est responsable de la montée du salafisme en Tunisie. Par leurs alliances commerciales avec le Qatar et l’Arabie Saoudite les pays comme la France n’encourageraient pas les pays qui le souhaitent à s’émanciper. >>Lire la suite de l’article

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