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« Révolutionner l’accès à l’art et stimuler la créativité chez les personnes de tous âges et de tout milieu culturel », c’est l’objectif de cette initiative, explique Fernando Morales de la Cruz, fondateur du Musée d’art itinérant (ItiMa).
Une initiative originale
Depuis quelques semaines, on entend régulièrement parler de ce musée situé à Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne. Et pour cause : à l’occasion du 105ème anniversaire de Frida Kahlo (1907-1954), le 6 juillet dernier, l‘ItiMa a lancé un appel aux femmes du monde entier pour qu’elles utilisent leurs corps nus comme support aux peintures de Frida Kahlo. Cette artiste mexicaine a joué un rôle important dans l’émancipation des femmes : « Frida symbolise beaucoup de choses, c’est le symbole d’une femme qui dans l’adversité n’a pas baissé les bras, malgré ses graves ennuis de santé, et d’une artiste qui a toujours fait ce qu’elle pensait devoir faire », rappelle Fernando Morales de la Cruz.
La peinture sur corps comme démocratisation de l’art
Cette pratique appelée aussi Body Art, a déjà été utilisée dans le cadre de campagnes de publicité mais également lors de mouvements activistes, comme les féministes ukrainiennes Femen. La peinture sur corps entre dans la démarche de l’ItiMa consiste essentiellement à démocratiser l’art. Il s’agit de libérer les peintures de leurs cadres pour les afficher sur le corps humain » et de « faire de ces femmes des œuvres d’art vivantes », explique le fondateur du Musée.
Un mouvement mondial
Déjà 400 Mexicaines et 40 femmes d’autres pays ont été séduites par cette initiative originale et se disent prêtes à exposer leurs corps peints par des artistes locaux, des célèbres tableaux de Viva la vida ou encore de La Colonne Brisée à travers les rues de leurs villes.
Ce mouvement durera un an, jusqu’au 106e anniversaire de la naissance de Frida Kahlo, le 6 juillet 2013. Mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire…