Site icon La Revue Internationale

Les rêves en bleu de Tony Parker l’Américain

572956189_9fd1b03179_z.jpg572956189_9fd1b03179_z.jpg

[image:1,l]

Un enfant du basket

William Anthony Parker est né en Belgique, à Bruges le 17 mai 1982. Il est le fils d’un père basketteur américain (Tony Parker Senior) et d’une mère mannequin de nationalité néerlandaise (Pamela Firestone). Aîné d’une fratrie de trois enfants, il reste très proche de ses deux frères Terence et Pierre. Après avoir joué à Bruges, Tony Parker Senior part pour Denain, dans le nord de la France, où il fait la connaissance d’une ancienne gloire du basket : Jean-Pierre Staelens. Il deviendra un ami proche de la famille. Il n’a pas fallu bien longtemps pour que le jeune Tony s’intéresse à la balle orange, même si le football est un sport roi en France. A dix ans, il a le déclic. Il rêve de ressembler à son idole : Michael Jordan. Il enchaînera les clubs, en débutant à Fécamp, puis Déville lès Rouen et deviendra vice-champion de France en catégorie minime après une belle saison 1996-97 à Mont Saint-Aignan. Il intégrera ensuite l’INSEP, l’école du basket français.

[image:6,l]

Ses débuts professionnels se font au PSG Racing lors de l’année 1999-2000. Tony a alors 17 ans. Même s’il a un rôle minime dans l’équipe, cette première expérience lui permet de s’adapter au milieu professionnel. En 2000, il participe au Nike Hoop Summit, un événement sportif qui confronte les meilleurs espoirs américains contre ceux du reste du monde. Il se fait remarquer mais décide de continuer avec le Paris Basket Racing, sous les conseils de Jean-Pierre Staelens.

[image:2,l]

Le grand bain

Le 27 juin 2001, il décide de tenter sa chance à la Draft (une sorte de bourse de joueurs qui veulent débuter dans la NBA) et réussit à se faire recruter par les San Antonio Spurs, l’équipe à qui il va tout donner.

A 19 ans seulement, Tony Parker rentre en NBA (National Basket Association), la ligue de basket la plus prestigieuse du monde. Un rêve pour la plupart des basketteurs, qui devient réalité pour le jeune homme. En 2 ans, sous la conduite du coach Gregg Popovich, le rookie (terme employé pour désigner un débutant) va montrer de belles facultés de jeu. Tony Parker se démarque par un jeu extrêmement rapide et des passes précises. C’est un meneur certes, mais qui peut aisément se transformer en « scoreur ».  Il excelle lors de la pénétration dans la raquette, où son agilité lui permet de tirer en cloche et d’éviter les contres. Il s’entraîne et devient également un très bon tireur à longue distance.

[image:3,l]

L’alchimie se crée avec ses compères Manu Ginobili et Tim Duncan. Les San Antonio Spurs s’envolent. En six ans, les Spurs raflent trois titres de NBA et vivent leurs plus belles années. Tony Parker n’y est pas pour rien, et a d’ailleurs été désigné MVP (pour Most Valuable Player) lors de la dernière finale. Il a également participé au All Star Games, qui regroupe les meilleurs joueurs de la côte est et ouest. Une première pour un Français.

Un petit détour à Lyon

Le 5 octobre 2011, en raison du « lock-out » de la NBA (une grève pour répondre au gel des salaires), Tony Parker décide de rejoindre le club de l’ASVEL Lyon-Villeurbane (dont il est lui-même actionnaire), pour 1500 euros par mois. Il paye lui-même son assurance pour jouer en France. Malgré sa notoriété aux Etats-Unis, Tony n’a pas oublié d’où il vient. Il est d’ailleurs élu joueur du mois d’octobre du championnat français de cette année.

Le « rêve américain »

Si la carrière sportive de Tony Parker fait sans nul doute partie de ce que l’on peut appeler le rêve américain, sa vie privée y ressemble aussi. En 2004, il rencontre l’actrice Eva Longoria, qui connaît un succès planétaire dans la série « Desperate Housewives ». Trois ans d’une idylle extrêmement médiatisée qui se conclue par un mariage en grande pompe le 7 juillet 2007. Tony, qui ne se refuse rien choisit une nouvelle fois la France pour ses noces, qui se déroulent au château de Vaux-le-Vicomte. Pourtant, Eva Longoria et Tony Parker annoncent leur divorce le 17 novembre 2010. Entre absences et infidélités, l’un des couples les plus en vue du moment finit par se briser.

[image:4,l]

Un champion en Bleu blanc rouge

Sous le maillot bleu, qu’il a rejoint en 2000, « Tipi » n’a pas chômé non plus. Lors de ses 117 sélections, il a souvent fait la différence dans les championnats mondiaux et européens. Des blessures l’ont plusieurs fois empêché de disputer des championnats, mais il montre une vraie volonté lorsqu’il est là. Si la France n’est jamais montée sur un podium de compétition mondiale, elle récupère la médaille d’argent lors du championnat d’Europe de 2011 (après avoir perdu contre son grand rival l’Espagne). L’équipe est aussi automatiquement qualifiée pour les Jeux Olympiques de Londres de 2012. Une grande joie pour Tony, qui rêve de mener la France au firmament, comme il l’a fait avec son équipe texane.

[image:5,l]

Un rêve qui a bien failli ne pas se réaliser. Le 5 juillet 2012, alors qu’il profite d’une soirée dans un club new-yorkais, une bagarre entre deux rappeurs éclate. Bien qu’il n’y participe pas, il reçoit un éclat de verre dans l’œil gauche. Sa participation est donc sérieusement compromise, et la peur de perdre la vue n’arrange pas les choses. Fort heureusement, les médecins parviennent à arranger l’état de son œil, et la cellule médicale des Spurs lui autorise à rejoindre l’équipe de France. Mr Parker revient, plus motivé que jamais.

Quitter la version mobile