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Une dégradation importante pour l’Italie
L’agence de notation Moody’s a en effet dégradé la note italienne de deux crans. Elle passe désormais de A3 à Baa2. D’après l’agence, cette décision s’explique par un « un fort risque de contagion » émanant de l’Espagne et de la Grèce. De plus, l’Italie se prépare à une croissance faible et à une augmentation du chômage, qui devrait entraver ses objectifs de réduction de déficit.
« L’Italie a plus de risque de connaître une hausse brutale de ses coûts de financement ou de ne plus avoir accès aux marchés financiers (…) en raison de la confiance de plus en plus fragile des marchés et du risque de contagion émanant de la Grèce et de l’Espagne », explique l’agence dans son communiqué. »
La Grèce, toujours aussi fébrile, inquiète de plus en plus. Sa sortie de la zone euro serait désastreuse pour l’Espagne et l’Italie. « Le risque d’une sortie de la Grèce de l’euro a augmenté et le système bancaire espagnol va endurer davantage de pertes qu’attendu ».
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Une récession qui ne présage rien de bon
Alors qu’elle entrait en récession à la fin de l’année 2011, l’Italie a vécu un premier trimestre peu encourageant. Les différents plans d’austérité adoptés par Mario Monti ont provoqué une contraction du PIB à -0,8%.
Ce dernier a d’ailleurs évoqué la possibilité d’avoir recours au fond de secours de la zone euro. Une aide financière qui serait destinée à faire face à la flambée des taux d’emprunt, qui atteignaient 6,013% jeudi dernier.
Une aide minime selon Moody’s : « Etant donné la taille de l’économie italienne et l’ampleur de la charge de la dette, la protection que ces mécanismes peuvent offrir serait limitée ».
S’il est vrai que l’Italie s’est bien comportée, et a montré une vraie volonté de réduire sa dette, l’agence estime qu’il reste des risques, notamment concernant la mise en place de toutes ces réformes.
Le Fond Monétaire International (FMI) estime tout de même que l’économie italienne devrait repartir au cours l’année 2013.