Le prix Nobel de physique a été décerné ce mardi 8 octobre à François Englert et Peter W. Higgs pour avoir été les premiers à décrire l’existence d’un boson scalaire, communément appelé « la particule de Dieu ». En juillet 2012, les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) basée à Genève, annonçaient la découverte de cette nouvelle particule « compatible » avec les caractéristiques du boson de Higgs. Chaînon manquant du modèle standard de la physique, elle est un élément clé pour décrire la structure fondamentale de la matière de l’univers.
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Le prix Nobel de physique 2013 a été attribué aujourd’hui à 12h45 à François Englert (Université de Bruxelles) et Peter W. Higgs (Université d’Edimbourg).
Le boson découvert avec 99,9999% de certitude
En juillet 2012, plus de quarante ans après son « invention théorique » par le physicien britannique Peter W. Higgs et ses collègues Robert Brout (mort en 2011) et François Englert, le boson de Higgs était découvert avec 99,9999% de certitude, grâce au plus puissant accélérateur de particules, le LHC.
Une découverte historique pour mieux comprendre l’Univers
Un séminaire de scientifiques du CERN mettait alors en évidence une nouvelle particule compatible avec le boson de Higgs, considérée comme fondamentale dans la formation de l’univers. Cette découverte historique expliquerait notamment pourquoi certaines particules sont dotées d’une masse et d’autres pas. Pour Rolf Heuer, le directeur général du CERN, il s’agissait d’« une nouvelle étape dans notre compréhension de la nature ».
« Je suis stupéfait par l’incroyable vitesse avec laquelle ces résultats ont été obtenus », déclarait quant à lui Peter W. Higgs dans un communiqué. « Je n’aurais jamais pensé assister à cela de mon vivant et je vais demander à ma famille de mettre le champagne au frais ». Il peut désormais le ressortir pour fêter son prix Nobel.