Qu’est devenue Valérie Trierweiler ? Depuis l’affaire du « malheureux tweet », la première Dame de France se fait toute petite et semble ne pas être prête à sortir de l’Elysée. Dans un entretien avec une journaliste du Point, Thomas Hollande, a affirmé que son père éclaircirait le rôle public de sa compagne. Quelles sont les différentes options qui s’offrent au Président ?
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Le Trierweilergate n’est pas prêt d’être relégué au rang d’archive politique. Alors que Valérie Trierweiler ne s’est que très peu montrée depuis le jour où, par un tweet polémique, la première « girlfriend » du Président a soutenu l’adversaire de Ségolène Royal aux élections législatives, un nouvel épisode vient en rajouter au scandale.
Comment se racheter une image normale ?
Dans un entretien informel avec une journaliste du Point, qu’il a par la suite nié avoir fait, Thomas Hollande, fils du Président et de son ancienne compagne Ségolène Royal, est revenu sur l’affaire du tweet, confiant avoir eu beaucoup de « peine » pour son père.
« Ce que je reproche au tweet, c’est d’avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique, » aurait déclaré le jeune homme de 27 ans.
« Ça m’a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l’on parle de sa vie privée. Ça détruit l’image normale qu’il avait construite, » a-t-il encore ajouté.
Selon les dires de son fils, François Hollande devrait profiter des cérémonies du 14 juillet pour éclaircir publiquement le rôle de « première Dame » de Valérie Trierweiler.
Premier Président de la République à ne pas être marié, François Hollande devra inventer un statut bien à part pour Valérie Trierweiler.
Plusieurs hypothèses sont alors envisageables.
Définition stricte des statuts
François Hollande pourrait choisir de faire de Valérie Trierweiler une première Dame à part entière. Son rôle serait alors strictement défini, elle conserverait son cabinet de sept personnes à l’Elysée, ses prérogatives et son droit de présence lors des cérémonies officielles. Un comportement irréprochable serait alors exigé de la part de cette première Dame qui, jusqu’ici, a pris certaines initiatives personnelles. Une première Dame presque dans l’ombre de son compagnon. Un retour à la case départ pour celle qui disait, après l’élection de François Hollande, ne pas vouloir « être une potiche ».
Un mariage à la française
Pour s’épargner quelques situations délicates, le Président français pourrait également choisir de se marier. Un mariage pour sauver la réputation d’un couple présidentiel qui provoque à l’étranger la raillerie plutôt que l’étonnement ou l’amusement. Les deux principaux concernés n’ont visiblement pas envie de passer à l’acte. Il y a quelques semaines, l’Express avait d’ailleurs révélé que la première Dame serait en fait toujours mariée avec Denis Trierweiler.
Accompagné dans le privé, célibataire en public
Et si la première Dame se contentait de l’ombre après avoir trop joué dans la lumière ? François Hollande pourrait tout à fait choisir de faire de Valérie Trierweiler sa compagne de vie tout en l’écartant des obligations officielles. Cette configuration de la vie privée du Président ferait de lui un homme public célibataire. Situation peu conventionnelle. Que ferait alors l’Elysée du bureau et du personnel dédiés aux activités de la première Dame ?
Excuses officielles
Valérie Trierweiler, en s’excusant officiellement auprès de la mère des enfants de son compagnon, pourrait laver un affront douloureux pour Ségolène Royal comme pour François Hollande. Une porte de sortie en douceur qui permettrait à la première Dame de repartir dans la vie publique du Président sur de bonnes bases.
Une séparation en douceur
François Hollande aura un quinquennat difficile, voire douloureux. Les remous de la crise ne se calmeront pas avant un certain temps et toutes les peines épargnées seront bonnes à prendre. Pourquoi le couple présidentiel ne choisirait-il pas une rupture à l’amiable ? Une fois la trêve estivale passée, une séparation discrète à l’automne ? Sensation de déjà-vu.
Réponse ce samedi…
