Le 16 juillet 1942 l’opération « Vent printanier » était coordonnée par la police française. Bilan : 13 152 juifs arrêtés, envoyés au Vel d’Hiv’ (Vélodrome d’Hiver) pour la plupart, d’où ils seront ensuite déportés vers les camps de concentration.
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La France ne voulait pas reconnaître sa culpabilité dans la plus grande rafle de juifs organisée en France. C’est Jacques Chirac qui fut le premier président de la République à reconnaître, il y a 17 ans, la responsabilité de l’Etat français. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, lui a rendu hommage ce lundi, soulignant le rôle de la justice dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Un bien triste souvenir
13 152 juifs, dont 4115 enfants, ont bien été arrêtés par 9000 policiers et gendarmes français, puis envoyés au Vel’d’Hiv’ (Vélodrome d’Hiver) où ils ont vécu dans des conditions très difficiles avant d’être retenus dans les camps de Beaune-la-Rolande, Pithiviers (Loiret) et Drancy (Seine-Saint-Denis) puis déportés vers les camps de concentration.
13 152 juifs, dont 4115 enfants
70 ans après, les commémorations perdurent, comme ce lundi à Drancy devant l’ancien camp de transit qui a retenu des milliers juifs avant qu’ils soient emmenés aux camps de la mort. François Hollande commémorera quant à lui l’évènement ce dimanche matin 22 juillet à Paris, sur les lieux de l’ancien Vel d’Hiv’, détruit en 1959.
