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40 ans après Septembre Noir, les Jeux se souviennent

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40 ans après l’opération septembre noir

Loin du remue ménage des Jeux, le Premier ministre britannique et quelques-uns des principaux dirigeants du Comité olympique se sont réunis pour commémorer le 40e anniversaire de l’attaque terroriste qui a marqué les Jeux de Munich en 1972, lors de laquelle 11 athlètes Israéliens ont trouvé la mort.

« Une des heures les plus sombres » de l’histoire olympique

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est exprimé sur ce qu’il a qualifié d’« une des heures les plus sombres » de l’histoire olympique. « C’était un acte vraiment choquant. De la pure malfaisance […] un crime contre le peuple juif. Un crime contre l’humanité. Un crime que le monde ne doit jamais oublier ». Le chef du gouvernement anglais a appelé le monde à se souvenir de ces athlètes qui « ne faisaient rien de plus que de représenter leur pays dans un sport ».

Une cérémonie qui ne suffit pas aux familles des victimes

Un discours humaniste qui ne suffit pas aux familles des victimes, très critiques vis-à-vis de la façon dont le Comité olympique a organisé la commémoration. Deux des veuves des athlètes, Ankie Spitzer et Ilana Romano, n’ont pas obtenu la minute de silence qu’elles demandaient durant la cérémonie d’ouverture. Ankie Spitzer, au micro durant la commémoration, a pris à partie Jacques Rogge, président du CIO. « Honte sur vous [ndlr :membres du Comité] […] car vous avez oublié 11 des membres de la famille olympique ». D’après les informations du Huffington Post, le Comité aurait eu peur de politiser la cérémonie d’ouverture en y intégrant une forme de commémoration pour des athlètes israéliens tués par des terroristes palestiniens.

Pour mieux comprendre l’événement

Munich. 5 septembre 1972. La douzième journée des Jeux est sur le point de commencer. Huit palestiniens, membres de l’organisation terroriste Septembre Noir s’introduisent dans l’enceinte du village olympique et prennent en otage la délégation israélienne. Les terroristes réclament la libération de 234 activistes palestiniens détenus par Israël. L’Etat juif, par la voix de son Premier ministre, Golda Meir, refuse de négocier. Les forces de polices allemandes parlementent avec les prenneurs d’otages et tentent de sauver les athlètes, mais une série de couacs – manque d’équipement, d’organisation – conduisent à la mort des otages, le 6 septembre, après minuit

Global Post / Adaptation Stephan Harraudeau – JOL Press

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