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Arnaud Montebourg, nouveau héraut du patriotisme économique. Le ministre du Redressement productif n’a pas d’état d’âme. Souvent pastiché sous les traits d’un chevalier – les humoristes lui prétant des ascendances aristocratiques en ajoutant une particule à son nom de famille – , Arnaud (de) Montebourg n’a pourtant pas hésité, hier, à interpeller les dirigeants de l’opticien Atol en les appellant « les hussards de l’industrie française ».
La compétitivité « n’est pas un gros mot »
Atol fait en effet partie de ces entreprises françaises qui relocalisent. Le ministre était venu inaugurer la nouvelle usine d’Atol à Beaune. 100 salariés y travaillent, et à terme, 130.
Arnaud Montebourg, décidément très en verve, à également invité les syndicats à faire preuve de « responsabilité économique », et insisté sur le fait que la compétitivité « n’est pas un gros mot pour le gouvernement, surtout lorsqu’il s’agit de la survie de nos entreprises ». Les dirigeants de Peugeot, vertement tancés voici quelques semaines par le même Arnaud Montebourg – alors que Peugeot construit presque deux fois plus de voitures en France que Renault, dont l’Etat est actionnaire – , sauront apprécier.
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