Interpol a publié sur son site Internet le portrait-robot de l’auteur présumé de l’attentat anti-israélien qui a détruit un bus de touristes à l’aéroport de Burgas le18 juillet dernier en Bulgarie et lance un appel à témoignages pour l’identifier.
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La Bulgarie a demandé, jeudi 2 août, à tous les pays membres d’INTERPOL de rendre public un portrait-robot, conçu à l’aide d’outils informatiques, de l’auteur présumé de l’attentat à la bombe contre un autobus israélien à proximité de l’aéroport de Burgas, la deuxième ville du pays. Cette attaque, le 18 juillet dernier, avait coûté la vie à 5 touristes israéliens, ainsi qu’au conducteur bulgare et blessé plus de 30 personnes.
Objectif : identifier le terroriste
Les restes déchiquetés de l’individu ont permis, grâce à l’informatique, de créer une image montrant sa possible apparence dans l’espoir de pouvoir l’identifier, de comprendre les motivations ayant conduit à cette attaque et de déterminer si le kamikaze a agi seul ou au sein d’un réseau.
A la demande de la police bulgare, INTERPOL a émis une notice noire – le procédé utilisé dans la recherche d’informations sur des cadavres non-identifiés –aux 190 pays membres de l’organisation, puis un portrait-robot de l’individu.
Une étape essentielle dans l’enquête
Le ministre bulgare de l’Intérieur, Tsvetan Tsvetanov, a affirmé que l’aide apportée par INTERPOL dans la diffusion de cette image était l’étape suivante de l’enquête. « La police bulgare poursuit sans relâche son enquête et elle compte sur l’aide d’INTERPOL et des forces de police à travers le monde pour recueillir toutes informations qui pourraient permettre de résoudre ce crime, » a déclaré le ministre.
La volonté de mener à son terme cette enquête
« La publication de ce portrait-robot à travers le monde démontre la détermination des autorités bulgares à identifier l’auteur de ce crime, » a déclaré le secrétaire général d’INTERPOL, Ronald K. Noble. « INTERPOL et ses pays membres vont continuer à aider autant qu’ils le peuvent la Bulgarie dans le cadre de cette enquête. C’est une de nos priorités, » a ajouté le chef d’INTERPOL.
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