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Bien arrivé, Curiosity se met en quête de la vie sur Mars

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560 millions de kilomètres. C’est la distance qu’a parcourue le robot de la NASA Curiosity avant de se poser avec succès sur la planète rouge. Une mission de longue haleine puisque l’envoi d’un laboratoire scientifique mobile aussi performant – et imposant – que Curiosity était à l’étude depuis près d’une dizaine d’années. Un investissement fort qui explique la joie, non contenue, des scientifiques à l’annonce de l’« atterrissage » réussi de Curiosity.

La France investie dans la mission du robot Curiosity

Une mission américaine à laquelle la France est également associée : une partie du matériel de Curiosity est d’origine française, et deux expériences ont été co-réalisées par des Français.

La première d’entre elles concerne le laboratoire de l’Observatoire Midi-Pyrénées, à Toulouse, très impliqué dans l’outil CHEMCAM, instrument d’analyse élémentaire des roches et des sols : un laser va parcourir les rochers martiens pour déterminer ceux qui mériteraient d’être observés de plus près.

La deuxième expérience consiste à analyser chimiquement des échantillons de roche récoltés, par des techniques de pyrolyse et de chromatographie. C’est un laboratoire du CNRS situé en région parisienne qui participera à cette étape. LObjectif : identifier des molécules organiques qui pourraient prouver l’existence, passée ou présente, d’une quelconque forme de vie sur Mars.

Au total, un investissement de 40 millions d’euros français pour cette mission sans précédent.

Bientôt des humains sur Mars ?

Interrogé sur cette question, Gérard Brachet, président de l’Académie de l’air et de l’espace, explique que des vols habités vers la planète rouge seraient bien plus compliqués à mettre en place. D’une part, du fait de la durée de la mission : huit mois à l’aller, huit mois au retour, et un minimum d’un an sur place. Mais ce sont surtout les éruptions solaires qui semblent être particulièrement problématiques.

Les voyages sur la Lune – d’une durée de 3 jours – étaient prévus pour coïncider avec la période entre deux éruptions. Impossible dans le cas d’un voyage sur Mars, car celui-ci serait bien trop long. Il faudrait donc prévoir de quoi protéger les passagers des rayonnements ionisants du Soleil. Une exigence technique qui semble hors d’atteinte avant au moins 50 ans.

Curiosity, le robot attentionné

Parti pour deux ans sur la planète rouge, Curiosity a envoyé quelques photos des lieux dès son arrivée, dont celle-ci, diffusée sur Twitter, où l’on peut voir l’ombre du robot sur le sol martien.

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