Dans les salles obscures cette semaine : « Dark Horse », une comédie cynique et pétillante réalisée par Todd Solondz. Abe, antihéros par excellence, dépassera-t-il le manque de confiance en lui qui le ronge depuis l’enfance ?
[image:1,l]
Une comédie cynique comme on les aime. Présenté en compétition lors de la 68ème Mostra de Venise, « Dark Horse », réalisé par Todd Solondz (« Bienvenue dans l’âge ingrat », « Life During Wartime » et « Storytelling »), met en scène un antihéros : Abe (Jordan Gelber), un adulescent bedonnant d’une trentaine d’années, pas vraiment aidé par la nature. Ce « Tanguy » version américaine vit toujours chez ses parents, travaille pour son père, et passe ses soirées à jouer au backgammon avec sa « môman ». Mais lorsqu’Abe rencontre la ténébreuse Miranda (Selma Blair), dépressive, revenue vivre chez ses parents, ce geek attachant rêve d’une belle histoire d’amour et parvient même à la convaincre de l’épouser. Face à cette nouvelle vie, Abe panique, rongé par le doute et le manque de confiance en lui qui l’handicapent depuis l’enfance.