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Des parcs éoliens en Mongolie pour réduire la pollution

[image:1,f]Salkhit, Mongolie. Dans les plaines vallonnées de Salkhit, à 70km de la capitale Oulan-Bator, une équipe s’emploie à tordre de gros câbles métalliques pour former une structure complexe. Une fois terminée, et recouverte d’une turbine de la longueur d’un terrain de football, elle constituera une pièce maitresse du premier parc éolien de ce pays asiatique riche en charbon mais pauvre en infrastructures.

5% des besoins énergétiques du pays

Dans un mois, 31 éoliennes seront en état de marche sur ce site isolé, fournissant l’incroyable équivalent de 5% des besoins énergétiques du pays. Plus important encore, les acteurs du projet espèrent que cela marquera le lancement d’une révolution verte dans un pays qui manque cruellement de sources d’énergie non polluantes.

« Notre but est de faire de la Mongolie une source d’énergie propre pour l’Asie, » explique Bayanjargal Byambasaikhan, PDG de Newcom Group, l’entreprise responsable du projet.

Tout d’une excellente source d’énergie propre

La Mongolie a d’ailleurs tous les atouts naturels pour en faire une des sources d’énergie propre, éolienne et solaire, du monde entier. Ses atouts : de hauts plateaux aux vents constants, des vastes plaines inhabitées qui pourraient être développées sans trop déranger la vie des bergers, et un fort ensoleillement même au pire moment de l’hiver.

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Des lignes électriques et des nuages menaçants planent au-dessus du quartier Ger d’Oulan-Bator. Plus de la moitié de la population de la capitale y vit.

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Une yourte en dehors de la capitale est approvisionnée en énergie par un panneau solaire. Les ressources naturelles d’énergie sont nombreuses, mais seulement utilisées à l’échelle individuelle. A son démarrage à l’automne, le parc éolien de Silkhit deviendra le premier projet d’énergie propre à grande échelle de la Mongolie.

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Un homme allume une cigarette, vêtu du vêtement traditionnel mongol, dans une zone désertifiée près du désert de Gobi.

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La Mongolie est dotée de vastes étendues de terre, de plaines sujettes au vent et d’un ensoleillement régulier : une véritable source d’énergie naturelle inexploitée

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Une famille se détend devant sa yourte dans le quartier Ger d’Oulan-Bator. La zone surpeuplée abrite d’anciens bergers nomades et des migrants venant des quatre coins du pays.

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Des nuages menaçants et une terre désertifiée se profilent à l’horizon dans le désert de Gobi mongolien.

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En bordure de la steppe mongole, le désert gagne les prairies du désert de Gobi.

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Le quartier Ger surpeuplé d’Oulan-Bator est composé de constructions de fortune ainsi que de tentes mongoles traditionnelles couvertes de feutrine, plus connues sous le nom de yourtes. Le quartier, qui abrite la moitié de la population de la ville, se chauffe au charbon et au bois, faisant d’Oulan-Bator la ville la plus polluée du monde en hiver.

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Des enfants jouent dans un camion éventré et abandonné dans les prairies mongoles à l’extérieur d’Oulan-Bator.

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Un homme, marqué par des décennies de conditions météorologiques extrêmes, se tient devant sa tente couverte de feutrine, communément appelée yourte.

GlobalPost / Adaptation Amélie Garcia – JOL Press

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