Site icon La Revue Internationale

«Global Trends 2030»: le changement climatique s’accélère

climat-2030-cia-nic-rechauffement.jpgclimat-2030-cia-nic-rechauffement.jpg

 

[image:1,l]Chacun peut en faire le constat – sans même faire référence aux modèles d’analyse du climat -, la tendance est au réchauffement. De plus en plus, l’impact de ces changements sur la météo et les écosystèmes affectent les populations humaines.

Davantage de conditions extrêmes

Les conditions météorologiques sont caractérisée pour une augmentation de la fréquence des conditions extrêmes – inondations, sécheresses, tornades et ouragans, vagues de froid ou de chaleur, hausse du niveau de la mer, etc. – et elles le resteront dans les vingt prochaines années. L’évolution du climat et les tendances socio-économiques rendront les soubresauts météorologiques encore plus extrêmes.

Ainsi, si la fréquence des cyclones tropicaux ou extratropicaux ne va sans doute pas augmenter, leur intensité – la vitesse des vents – ira croissante. Dans le même temps, la croissance de la population et le développement économiques vont accentuer l’exposition des populations et des biens. L’enjeu crucial est de savoir si une gestion des risques effectives pourra être mise en place afin de faire face efficacement, d’ici à 2030, à la transformation de ces conditions.

Les menaces sur la sécurité alimentaire

La sécurité alimentaire a également été compromise au cours des deux dernières décennies en raison des conditions météorologiques « anormales » qui ont été observées. La hausse des températures n’est pas un phénomène qui se cantonne aux latitudes élevées – même si les observations réalisées en Arctique sont particulièrement préoccupantes. Des études scientifiques récentes prouvent que les anomalies de température au cours des saisons de pousse ont affecté la productivité de l’agriculture. La baisse des performances de l’agriculture, associée à des politiques nationales protectionnistes, portent atteinte aux approvisionnements mondiaux, et met en danger la sécurité alimentaire de la plupart des régions, en particulier les plus pauvres. Les sécheresses récurrentes – et persistantes – dans les bassins du Nil, du Tigre et de l’Euphrate, du Niger, de l’Amazone et du Mékong ont affecté les niveaux de production. Ces effets sont à mettre en corrélation avec l’impact de l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Dangers aux pôles et sur les océans

Des changements dramatiques et imprévisibles sont en cours dans les zones polaires – Arctique et Antarctique – à un rythme inimaginable il y a seulement cinq ans. Le rythme des changements à venir est, à ce jour, imprévisible. Les scientifiques prédisent désormais une augmentation d’un mètre du niveau des mers et des océans d’ici à la fin du siècle – l’essentiel vers la fin du siècle. La hausse des eaux pourrait accélérer la fonte des glaciers et calottes glaciaires au Groenland ou dans l’ouest de l’Antarctique. L’impact pourrait être considérable sur certaines zones côtières et, en particulier, certaines petites iles de l’Océan Pacifique.

Une meilleure compréhension des changements en cours dans la stratosphère semble indiquer que la couche d’ozone diminue nettement dans l’hémisphère nord. Cela pourrait conduire à une plus forte exposition aux radiations des ultra-violets dans cette zone.

L’inéluctable hausse des températures

A ce jour, les prédictions vont dans le sens d’une augmentation de la température moyenne de 2°C d’ici le milieu du siècle et de 3 à 6°C à la fin du XXIème siècle – en fonction de l’activité économique, des avancées technologiques et des politiques énergétiques. En 2030, les tendances seront affirmées et il sera possible d’établir quel sera le devenir climatique du siècle.  

Quitter la version mobile