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L’atmosphère terrestre, patrimoine mondial de l’UNESCO?

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Des projets d’art écolo

Public Smog. Tel est le nom d’une des œuvres d’Amy Balkin, la Californienne qui porte la planète dans son cœur. L’idée : acheter des crédits carbone pour constituer un espace d’air propre. Pourquoi ? Ce volume de crédits achetés est autant de permis de polluer que les industriels n’auront pas. Une façon de lever le voile sur cette pratique anti-environnementale qui consiste à la vente de permis d’émission de gaz à effet de serre au lieu de les interdire.

De la valeur de l’atmosphère terrestre

Si amoureuse de l’air qu’elle est, Amy Balkin cherche depuis 2005 à faire inscrire l’atmosphère terrestre au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le souci : les Etats ne peuvent pas statuer sur des espaces au-delà de leurs frontières. Pas découragée pour autant, elle envoie jeudi 16 août 2012 un dossier exprimant sa demande au ministre allemand de l’Environnement, Peter Altmeier, auquel elle joint 50 000 cartes postales signées par des visiteurs de la documenta.

Le lien entre art et écologie

Elle explique dans cette interview le lien qu’elle voit entre son art et ses actions écologiques. Pour elle, les artistes peuvent visualiser des réalités et les mettre en forme. Son projet Public Smog est ainsi l’imagination d’un futur qui s’oppose à notre présent, un futur propre qui respecte la planète, contrairement au monde actuel.

 

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