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Tout n’est pas une question de médailles. Comme n’importe quel membre du Comité international olympique vous le dirait, les Jeux ont une bien plus grande valeur.
Le dernier podium des Jeux de Londres
Bien que vous pourriez penser qu’ils se réfèrent à leurs propres salaires, ils parlent en fait de l’esprit olympique, la source d’inspiration humaine qui dépasse les pistes, les piscines et les stades où les records sont battus, le courage qui transcende victoires et défaites.
Toutefois, le public des Jeux Olympiques, comme lors de chaque édition, réclame toujours des perdants et des gagnants.
Dans cet esprit, Global Post a compilé une liste de champions alternatifs des Jeux afin de mettre en lumière certaines des meilleurs histoires souvent étouffées sous le poids du bronze, de l’argent et de l’or accrochés au coup des athlètes.
Les gagnants
Boris Johnson
Cheveux ébouriffés, l’excentrique maire de Londres n’a pas l’allure d’un grand sportif, mais lorsqu’il s’agit de faire parler de lui, il devient le Michael Phelps de la campagne de communication. Tout comme le recordman américain, Boris Johnson échoue parfois (pas de prix pour son invitation inappropriée de Rupert Murdoch au Centre aquatique).
Mais tout comme Michael Phelps, il a la réputation d’être un homme à femmes. Et plus important, il est capable de surmonter l’adversité et d’en sortir victorieux. Seul Boris, tel que tout le monde l’appelle, peut réussir à voler la vedette des athlètes en se retrouvant coincé sur une tyrolienne installée de manière à survoler le village olympique de Londres.
Certaines rumeurs selon lesquelles Boris Johnson rêverait de prendre la place du premier ministre David Cameron, circulent depuis quelques temps. Encore une foi, tout comme Michael Phelps, Boris sait faire preuve de modestie et n’a pas hésité à déclarer, « comment quelqu’un peut vouloir élire quelqu’un qui se retrouve coincé en haut d’une tyrolienne ? »
McDonald’s
Le géant de la malbouffe a fait exploser son budget publicitaire pour devenir un sponsor olympique officiel, s’attirant les foudres des militants qui ont accusé les organisateurs d’avoir vendu leur âme. McDonald’s a également provoqué la colère des nutritionnistes, qui ont accusé les consommateurs de vendre leurs estomacs. Comment, ont-ils demandé, un évènement dédié à la santé et à la forme, peut-il faire la promotion d’une alimentation si malsaine ?
Durant cet évènement, McDonald’s aurait pu gaspiller son argent. Non parce qu’il aurait pu s’attirer de très mauvaises publicités, mais parce que les athlètes, affamés de burgers, ont volontairement donné leur image gratuitement.
Rapidement après que le nouveau recordman olympique du 100 mètres, Usain Bolt, l’homme le plus rapide du monde, ait réalisé sa performance, celui-ci a affirmé avoir avalé quelques spécialités provenant tout droit d’une enseigne McDonald’s.
Les journalistes
Les tabloïds britanniques sont réputés pour leur amour des jeux de mots. Ils ont trouvé leur muse grâce au cycliste sur piste, Chris Hoy. Alors qu’il a enchaîné les médailles, les Unes lui ont rendu un hommage en conséquence, « Tears of Hoy », « Our pride and Hoy », ou encore « Medals Ahoy ! ».
Le Daily Star a remporté la palme après la sixième médaille d’or successive du champion en imaginant une référence un guide des relations sexuelles bien connu des années 70 : « The Hoy of Six ».
Excuses olympiques
De grands moments des Jeux Olympiques. Les athlètes ont réalisé de nombreux records grâce à leurs semi-excuses pas toujours crédibles.
La nageuse australienne Emily Seebohm a justifié son échec lors du 100 mètres dos par un usage excessif de Twitter et de Facebook. Le basketteur français Nicolas Batum a effectué une piètre performance expliquée, selon lui, par sa position debout prolongée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Le boxeur américain Rau’shee Warren serait sorti perdant de son combat après avoir perdu ses lentilles de contact.
Pendant ce temps, après avoir été éliminé des Jeux après un test positif à la marijuana, le judoka Nicholas Delpopolo nous a offert ce que nous qualifions de fausse excuse de mauvaise qualité : il a affirmé avoir avalé, par erreur, un gâteau préalablement drogué.
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Global Post / Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press