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Les sorties cinéma de la semaine du 22 août

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Broken, de Rufus Norris

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Premier long métrage de cinéma de Rufus Norris, Broken, a reçu un accueil enthousiaste à la Semaine de la critique, qui avait révélé Take Shelter de Jeff Nichols ou encore La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli, un an plus tôt. 

Un drame social à la Ken Loach. Broken, nous vient tout droit d’Angleterre et retrace l’histoire de Skunk, une jeune adolescente qui sera le témoin d’une violente agression. Bouleversée par ce qu’elle vient de voir, son environnement lui deviendra étranger : sa maison, ses amis, son école… C’est son père, joué par un Tim Roth – qualifié « d’impérial » dans le film par la critique – qui devra gérer la crise. L’acteur britannique avoue qui lui est arrivé de pleurer entre les prises pendant le tournage, tellement il fut touché par ce qui arrive au personnage d’Eloïse Laurence (Skunk). Brillant.

Keep the Lihgts On, d’Ira Sachs

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New York, 1998. Une histoire d’amour. Erik, jeune réalisateur de documentaires, Paul, avocat, font connaissance un soir. A priori sans avenir, cette rencontre se transforme en belle histoire d’amour, inspirée du vécu du réalisateur, Ira Sachs. Pendant une décennie, le spectateur suit le couple dans ses hauts et ses bas. Le film, doté d’une esthétique sépia délicate et d’une bande originale indé surprenante, s’éssoufle cependant par moments. Une démarche un peu trop égocentrique du réalisateur ? Sûrement.

Près du feu, de Alejandro Fernández Almendras

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Dans un petit village au sud de Santiago au Chili, Daniel et Alejandra, amoureux depuis quelques années, ont décidé de tenter leur chance à la campagne. Cette vie, rythmée par les travaux agricoles, est brusquement chamboulée. Au fil des saisons, le spectateur est invité à suivre la dernière année d’Alejandra, gravement malade. Le couple apprend à affronter au jour le jour cette maladie lente et douloureuse.

« La lutte quotidienne d’un homme contre l’inévitable »

Face à l’inévitable, Daniel découvrira peu à peu l’ambiguïté de ses sentiments. « A partir de cette idée, basée sur l’histoire réelle d’un paysan interviewé pendant les repérages de mon premier long-métrage, Huacho, j’ai imaginé cette histoire des derniers mois de vie de la femme et les tentatives désespérées de l’homme pour lutter contre la mort », explique le réalisateur chilien Alejandro Fernández Almendras.

« Ce film a germé lentement. Au cours d’un long processus d’écriture, une idée qui a toujours retenu mon attention s’est formulée peu à peu : comment un amour pur, fort et durable, peut-il être terni par quelques imperfections, une série de faiblesses ? Et comment ces dernières, loin de rendre cet amour moins extraordinaire, le rendent au contraire plus sûr, plus proche, plus humain ? »

Près du feu – Sentados frente al fuegon en espagnol  est tiré d’un poème chilien de Jorge Teillier, qui décrit la nostalgie d’un couple de vieillards, assis devant le feu, songeant aux années passées. 

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