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Loukachenko rompt les relations diplomatiques avec la Suéde

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Des ours en peluche pour la Démocratie

Alexandre Loukachenko, le dernier dictateur d’Europe, n’aimerait-il pas les ours en peluche ? Son pays, la Biélorussie, a décidé l’expulsion des diplomates suédois du territoire national après que le 4 juillet dernier deux activistes suédois, de l’agence de publicité suédoise Studio Total, aient parachutés sur Minsk, la capitale du pays, 1000 ours en peluche portant des messages et des symboles en faveur de la démocratie.

La Biélorussie ferme l’ambassade suédoise de Minsk

C’est dans un communiqué du ministère de l’intérieur biélorusse que l’état a annoncé, mercredi 8 août, sa décision de ne pas renouveler l’accréditation de l’Ambassadeur de Suède à Minsk, Stefan Eriksson. Il y est également précisé que la totalité du personnel diplomatique suédois doit avoir quitté le territoire biélorusse avant la fin du mois.

Arrêté pour avoir posté en ligne des photos d’ours en peluche ?

Les services de sécurité du pays ont annoncé l’arrestation de deux biélorusses, Anton Suryapin et Sergei Basharimov, pour suspicion de complicité dans le cadre d’une « intrusion illégale » en Biélorussie. D’après les informations de la BBC, Anton Suryapin – gérant du blog de photo-journalisme Belarusian News Photos – n’avait fait que mettre en ligne des photos des petits parachutés.

L’OSCE dénonce un musellement de l’appareil médiatique

Dunja Mijatovic, porte-parole de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias, s’est dite « surprise et alarmée » par les charges retenues à son encontre. Elle a ajouté espérer « qu’il soit très vite libéré et blanchi des charges pesant contre lui […] J’espère que “le cas Teddy Bear“ ne sera pas pour le régime une nouvelle occasion de porter atteinte à la liberté de presse ». Le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt, lui, a déclaré sur twitter que la peur de Loukachenko « des droits de l’homme atteint des niveaux inédits ».

GlobalPost / Adaptation Stéphan Harraudeau pour JOL Press

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