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31 mai 2012. Madonna entame sa tournée mondiale, baptisée MDNA, à Tel Aviv. L’icône de la pop entend combattre avec sa musique « toutes les formes de discrimination » et, à ce titre, elle diffuse sur grand écran une vidéo dans laquelle Marine Le Pen apparaît affublée d’une croix gammée. Si elle fait « ça en France, on l’attendra au tournant, » déclare la leader frontiste.
Belote, rebelote et dix de der ?
Le 14 juillet, au Stade de France, le clip est de nouveau diffusé et, dans la foulée, une plainte pour injure est déposée par la présidente du FN.
Le 26 juillet, à l’Olympia, la star – au cours de son concert de 45 minutes – prend à partie Marine Le Pen, tout en vantant la tradition française d’accueil des artistes.
Œil pour œil, dent pour dent
Les « quelques secondes de la vidéo sont injurieuses pour Marine Le Pen et les 7,5 millions de Français qui ont voté pour elle. (…) Les tribunaux ont été saisis » à Bobigny, « ils le seront à Nice si Madonna réitère la provocation », a d’ores et déjà prévenu Gaël Nofri, l’un des responsables du FN à Nice. Pour lui, Madonna provoque un incident pour remplir les salles qu’elle peinerait à remplir, mais oublierait que, sur la Côte d’Azur, Marine Le Pen représente un électeur sur quatre.
Dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 août, des militants du Front National ont recouvert les affiches annonçant le concert de Madonna d’affiches avec le visage de Marine Le Pen…