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Depuis peu, le mouvement dépasse le monde virtuel. Cette fois-ci, c’est dans les rues de Tel Aviv, bien réelles, que sont affichés les centaines de portraits des internautes.
« À la manière d’une campagne publicitaire, je pense qu’il faut vendre la paix » : c’est le message de Ronny Edry.
Des affiches sur 400 abribus
Après les 400 abribus, les portraits de Sasha, Massoud, Soheil ou encore Reza sont exposés dans les rues de la ville israélienne, accompagnés d’un même texte : « Not ready to die in your war ». Grâce à ce slogan, « une vague de posters nous est parvenue », raconte le designer.
Le nouveau slogan séduit les Iraniens
Ces sept mots ont été déterminants pour le mouvement : « Beaucoup plus d’Iraniens nous envoient leur photo depuis que nous avons lancé ce nouveau slogan », ce qui n’était pas le cas au début du mouvement, sans doute dans la peur des répressions du régime Iranien, pas franchement réputé pour sa liberté d’expression : « Au début du mouvement, les Iraniens nous envoyaient des photos floutées, où l’on ne distinguait pas leur visage. Mais après tous ces mois de mobilisation, ils ont commencé à nous envoyer des photos d’eux à visage découvert ».
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Et cela ne s’arrête pas là : un soldat iranien a même envoyé sa photo et son vrai nom. « Là je me suis dit ‘ »ça va trop loin : il représente l’armée iranienne ! ». Alors je l’ai contacté et il m’a assuré que je pouvais poster sa photo sur le mur de Facebook. Le soldat a même entamé une discussion avec les internautes sur le réseau social ! », explique Ronny Edry.
Un jour sur Times Square…
Des fonds sont récoltés pour financer une campagne d’affichage dans les grandes villes du monde. L’objectif de Ronny Edry : les écrans géants de Times Square pour véhiculer ce message de paix. Mais cela coûte cher.
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