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Manuel Valls, le minsitre de l’Intérieur, l’avait annoncé : la « fermeté » sera appliquée à l’égard des Roms. Promesse tenue.
Plusieurs camps démantelés à Lille et à Lyon
Alors que plusieurs dizaines de personnes ont été rapatriées jeudi 9 août vers la Roumanie, bénéficiant de l’aide humanitaire au rapatriement, les forces de police sont intervenues dans la journée sur deux campements lillois.
150 Roms ont tout d’abord été évacués à Hellèmes, dans la banlieue de Lille puis 50 autres personnes ont ensuite été expulsées d’un autre campement installé à Villeneuve d’Ascq.
A Lyon, alors que plusieurs personnes prenaient le chemin de l’aéroport, 60 autres personnes ont été de nouveau expulsées de leurs abris de fortune. Expulsés, quelques jours auparavant, de leur campement de Vaulx-en-Velin, les membres de cette communauté avaient trouvé refuge à la sortie de Lyon, près du quartier de la Tête d’Or.
Les Roms bénéficient d’une aide humanitaire au retour
Le gouvernement a fixé des conditions très claires à l’expulsion des communautés Roms vers leurs pays d’origine. Plusieurs charters sont déjà partis de France depuis le début du mandat de François Hollande. Chaque personne bénéficie d’une aide au retour se chiffrant à 300€ pour les adultes et 150€ pour les enfants.
Si de nombreux membres de l’opposition au gouvernement Hollande saluent la démarche du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ils sont nombreux à considérer que ces mesures sont tardives.
Côté majorité présidentielle, malgré le soutien de nombreux membres du gouvernement, certains estiment que François Hollande s’inspire dangereusement les méthodes de son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
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