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Somalie: Mogadiscio fait peau neuve

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[image:17,f]Après vingt ans de guerre civile, Mogadiscio aspire à la normalité. Les forces violentes du groupe islamiste somalien al-shebab ont été repoussées de la ville et sont aujourd’hui essentiellement regroupées au sud du pays. C’est le gouvernement de transition, appuyé par la Mission de l’Union africaine Amisom, qui a réussi cette prouesse, rendant ainsi à la capitale somalienne un souffle de liberté.

Quatre piliers pour une nation libre et débarrassée des conflits

Le premier ministre du gouvernement fédéral de transition (TFG), Abdiweli Mohammed Ali, a annoncé l’importance de quatre piliers sur lesquels repose une nation libre et pacifiée : la sécurité, le processus de réconciliation, la mise en place d’une bonne gouvernance et l’adoption d’une nouvelle Constitution. Tant d’étapes qui prendront du temps mais qui encouragent le pays à rester sur la bonne voie.

Reprendre une vie normale

Le peuple tente aujourd’hui de gommer les nombreuses traces de la guerre et de reprendre une vie normale. Le port de la ville a ré-ouvert et a déjà repris les exportations d’oranges et d’huile de sésame : un bon signe qui redonne du baume au cœur aux habitants, qui essayent tous de se tourner vers un avenir plus heureux, et surtout plus certain.

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Dans un atelier d’art du centre-ville de Mogadiscio, des apprentis s’entraînent.

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Formé en Angleterre, le chef somalien Ahmed Jama prépare ses plats dans la cuisine ouverte de son Village Restaurant à Mogadiscio.

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Dr. Sharif Sheikh Muhyadin, enseignant soufi et chef spirituel, est de nouveau libre de pratiquer sa religion depuis que les groupes de militants de al-Shebab ont été forcés de quitter la ville l’année dernière.

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Un aperçu de l’ancien port de pêche de Mogadiscio, vu depuis les ruines de l’Uruba Hotel, jadis l’un des plus huppés de la ville.

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Même si sa beauté parvient encore à transparaître et que d’autres sont en cours de rénovation, la cathédrale de Mogadiscio, tout comme de nombreux bâtiments de la capitale, a été détruite par la guerre.

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Des enfants vivant dans des camps de fortune, établis il y a un an lors de la rude famine, déambulent dans les ruines de la cathédrale de Mogadiscio.

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Des hommes, sur leur scooter vintage, traversent un pont au-dessus de la rivière Chébéli, dans la ville d’Afgooye, à 35 km de Mogadiscio.

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Une certaine normalité est revenue à Mogadiscio : un policier fait la circulation.

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