[image:1,l] CHAM-PION O-LYM-PI-QUE, Teddy Riner est champion olympique, un modèle de travail et de talent.
L’heure de la confirmation
A 23 ans, le jeune Guadeloupéen est déjà un phénomène du judo : à son actif, 5 titres de champion du monde (record mondial). A 18 ans, le colosse, 2,04 mètres pour 135 kilos, était déjà champion d’Europe et du Monde en titre.
Teddy Riner, c’est avant tout l’histoire de l’un des plus grands espoirs du judo mondial qui a confirmé sa suprématie avec un titre olympique, le seul qui ait, au final, vraiment de l’importance pour un athlète de très haut niveau.
A Beijing, en 2008, il était favori pour la médaille d’or, à seulement 19 ans. Malheureusement, les Jeux ne sont pas n’importe quelle compétition et, défait au troisième tour, Teddy Riner avait dû se contenter de la médaille de bronze en battant le Géorgien Lasha Gujejiani. Un échec par rapport à ses ambitions, mais une performance une nouvelle fois exceptionnelle, si rapportée à son âge. Finalement, le jeune athlète payait sans doute sa carrière trop rapide et son inexpérience. En 2012, le titre ne devrait pas cette fois lui échapper. Il l’espère. Il l’attend. Nous aussi.<!–jolstore–>
Un Teddy Riner encore plus fort
Droitier, très grand pour un judoka de sa catégorie (plus de 100 kilos), Teddy Riner n’est pas atypique que par son jeune âge. Dans l’univers très codifié du judo, il est plutôt hétérodoxe. Il a d’ailleurs été plusieurs fois critiqué pour une attitude jugée irrespectueuse : contestation des décisions arbitrales ou encore manifestations de joie trop exubérantes.
On l’a également critiqué pour sa palette technique considérée comme peu étendue, bien que très efficace. Pour n’avoir qu’une seule corde à son arc en somme. Qu’importe, le jeune Français a entendu les critiques, et y a répondu, reconnaissant dans une déclaration la nécessité de contrôler ses émotions, et surtout, montrant dans ses derniers combats qu’il pouvait battre ses adversaires de n’importe quelle façon.
C’est donc un Teddy Riner plus mature, plus complet, qui s’est présenté pour une médaille d’or aux Jeux de Londres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en battant le Cubain Oscar Brayson en quarts-de-finale, par ippon, il a l’air bien parti. Place aux demis. Les espoirs sont rivés sur les tatamis.