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La rédaction de France 2 a annoncé jeudi que l’ex-ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé, l’ancien Premier ministre François Fillon et l’ex-ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire ont accepté le principe d’un débat dans le cadre de l’émission politique Des paroles et des actes, présentée par David Pujadas.
Une seule condition reste néanmoins non-négociable : pas de débat avant le 5 octobre, une fois que la liste des candidats ayant franchi l’obstacle des quelques 7924 parrainages d’adhérents aura été validée. Une condition qui pourrait mettre hors-jeu Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire – ce dernier ayant annoncé, jeudi sur LCI, devoir encore réunir 6000 parrainages de militants…
Une grande opération de communication
S’il fut question, un temps, d’une confrontation « à huis-clos devant les militants UMP, et diffusé sur le site internet du parti », François Fillon a rappelé jeudi avoir « été un des premiers responsables politiques de l’UMP à avoir applaudi l’organisation des primaires socialistes ». Oubliant ses réticences, il a donc fini par accepter ce que Jean-François Copé appelait de ses vœux, comme une grande opération de communication – le débat entre Martine Aubry et François Hollande pour le second tour de la primaire socialiste avait réuni 6 millions de téléspectateurs sur France 2.
En avance dans les sondages, François Fillon paraît plus que jamais déterminé. Devant les cadres de la fédération UMP du Bas-Rhin, il a déclaré ce jeudi : « Dans quinze jours, je pourrai enfin me lancer de toutes mes forces dans la campagne. » Jean-François Copé cherche, quant à lui, à rattraper son retard en publiant un livre-manifeste à la fin du mois dans lequel il délivrera sa vision d’une « droite décomplexée » et de son parti s’il est élu président de l’UMP.