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Barack Obama est officiellement candidat à l’élection présidentielle du 6 novembre prochain. Dans un discours prononcé jeudi 6 septembre à l’occasion de la convention nationale du parti, le président américain a accepté l’investiture des démocrates.
« J’accepte votre investiture »
« J’accepte votre investiture pour la fonction de président des États-Unis », a déclaré le président américain qui s’engage dans une course difficile vers un second mandat face au républicain Mitt Romney.
Accueilli par des milliers de militants au Time Warner Cable Arena, à Charlotte, en Caroline du Nord, Barack Obama a tenté pendant plusieurs minutes de redonner espoir aux États-Unis en pleine crise.
« Le coût de la guerre, l’une des pires crises économiques de notre histoire, et le blocage politique qui nous a fait nous demander s’il était toujours possible d’être à la hauteur des problèmes de notre époque », ont été, pour Barack Obama, les éléments qui ont paralysé certains éléments de la vie politique de son mandat.
« Mais, sachez-le […], nos problèmes peuvent être résolus. Nous pouvons être à la hauteur des difficultés. Le chemin que nous proposons est peut-être plus difficile, mais il nous mène vers un monde meilleur », a alors déclaré le Président. « C’est ce que nous pouvons faire dans les quatre années à venir, et c’est la raison pour laquelle je suis candidat à un deuxième mandat de président des États-Unis ».
Un deuxième mandat ne sera pas suffisant
Barack Obama s’est ensuite chargé d’envoyer de nombreuses attaques à l’encontre de son adversaire Mitt Romney sans jamais le nommer, mais en critiquant, notamment et peu discrètement, le comportement du candidat républicain lors des Jeux Olympiques de Londres.
« On n’est peut-être pas prêt à la diplomatie avec Pékin si l’on ne peut pas se rendre aux jeux Olympiques sans insulter notre allié le plus proche », a-t-il déclaré faisant ainsi allusion à la réflexion de Mitt Romney concernant le manque de préparation des Jeux Olympiques de Londres.
Barack Obama n’a pas caché son inquiétude envers les défis qui devront être relevés et ceux qui ne le pourront pas.
« Et la vérité est qu’il nous faudra davantage que quelques années pour résoudre des problèmes qui se sont accumulés depuis des décennies », a-t-il déclaré. « En fin de compte, lorsque vous prendrez ce bulletin de vote, vous vous retrouverez face au choix le plus clair depuis une génération. »