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Découverte d’un gène du bonheur chez les femmes

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Le gène MAOA régule les niveaux de neurotransmetteurs du cerveau tels que la sérotonine et la dopamine, qui apportent un sentiment de bien-être assimilable au bonheur.

MAOA-L, l’allèle protecteur

Plus le gène MAOA s’exprime, plus il code une enzyme qui dégrade ces neurotransmetteurs. Sa version la moins active, MAOA-L, préserverait ainsi plus ces molécules du bonheur.

Avec deux allèles MAOA-L, elles seraient ainsi encore plus protégées, et la sensation de bien-être plus intense. Par contre, le gène peut être sous la forme d’un allèle qui s’exprime plus et ainsi vient s’attaquer à ces précieux neurotransmetteurs.<!–jolstore–>

Résultats différents chez les hommes

Ces résultats ont été déduis d’une étude publiée dans l’édition du 4 août 2012 de la revue Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry. Les chercheurs de l’université de Floride du Sud, à Tampa, se sont basés sur l’étude de 354 individus de type caucasien (193 femmes et 152 hommes) pour arriver à leurs conclusions.

Les hommes chez qui l’allèle MAOA-L est présent ne sont pas pour autant plus heureux. Au contraire, pour eux cet allèle génère plutôt une attitude belliqueuse. La testostérone pourrait être responsable de cet effet inverse.

Le génome du bonheur

Même si notre génome ne définit pas notre bonheur, il en est tout de même responsable à près de 35 à 50%, d’après une étude menée sur des jumeaux.

Pour celles qui n’auraient pas cet allèle, rien n’est perdu. Certains aliments favorisent la production de sérotonine, comme le sucre, le riz complet, les produits laitiers ou la viande, ou celle de dopamine, comme les amandes, les avocats ou les bananes.

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