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Richard Henry Bain, 61 ans, auteur présumé de la fusillade qui a fait un mort et un blessé durant le discours de Pauline Marois, nouvelle Première ministre du Québec, dans la soirée du mardi 4 septembre, a été inculpé pour meurtre, jeudi 6 septembre.
16 chefs d’inculpation
L’homme a été entendu par un tribunal de Montréal. 16 chefs d’accusation ont été retenus, parmi lesquels, un meurtre avec préméditation et trois tentatives de meurtres lui ont été signifiés.
Une comparution brève pour l’auteur présumé de la fusillade qui sera entendu de nouveau lors d’une prochaine audience, le 11 octobre prochain.
La procureure en charge du dossier, Eliane Perreault, a précisé que les chefs d’inculpation concernait la tentative de meurtre du policier qui l’a interpellé ainsi que les tentatives de meurtre sur deux autres personnes, pendant la soirée, l’une d’entre elles a été blessée.
Pas d’expertise psychiatrique
Richard Henry Bain, défendu par son avocate Elfriede Duclervil, ne souffrirait pas d’un déséquilibre psychologique et aucune expertise psychiatrique n’a été demandée pour le moment.
À ce stade de l’enquête, l’inculpé n’est pas accusé de tentative d’attentat contre la Première ministre, qui avait été interrompue alors qu’elle prononçait son premier discours après la victoire de son parti lors des élections provinciales.
« Les Anglais se réveillent »
Néanmoins, Richard Henry Bain est également poursuivi pour possession d’armes prohibées. L’auteur présumé de la fusillade possèderait 22 armes enregistrées et une non-enregistrée. L’état de plusieurs des armes qu’il possède, ses munitions ainsi que le fait que certaines d’entre elles soient chargées constitue un délit selon la loi canadienne.
Richard Henry Bain, propriétaire d’une entreprise de services de chasse et de pêche, a été arrêté près de la salle où Pauline Marois prononçait son discours. Alors qu’il a tiré sur une des personnes présentes, Richard Henry Bain a crié : « Les Anglais se réveillent ».