Le Premier ministre russe estime que l’emprisonnement des Pussy Riot a assez duré. Lors d’une réunion avec des responsables russes, Dmitri Medvedev a estimé que la peine des chanteuses, auteures de la « prière contre Poutine » chantée dans une cathédrale orthodoxe, était « inutile » et « sévère ».
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Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel Premier ministre de Vladimir Poutine a pris la défense des membres du groupe punk Pussy Riot, actuellement emprisonnées pour avoir chanté une « prière punk anti-Poutine » dans une cathédrale russe.
Les Pussy Riot donnent la nausée à Dmitri Medvedev
À l’occasion d’une rencontre avec certains responsables russes, Dmitri Medvedev aurait confié que les Pussy Riot lui donnaient « la nausée » tout en jugeant « inutile » et « sévère » leur peine d’emprisonnement de deux ans.
« Ce qu’elles ont fait, leur apparence, et l’hystérie qui les accompagne, tout ce qui s’est passé me donne la nausée », a déclaré le Premier ministre, dont les propos ont été repris par l’agence de presse Interfax. « Je répugne à en parler. Voilà mon opinion personnelle », a-t-il poursuivi.
« Leur maintien en détention me paraît inutile »
Les trois jeunes femmes sont emprisonnées depuis le mois de mars. Elles ont été condamnées en août dernier à deux ans d’emprisonnement et leur appel sera examiné le 1er octobre prochain.
« La punition qu’elles ont déjà subie, leur détention dans les conditions d’une prison pendant un temps significatif est tout à fait suffisante pour qu’elles réfléchissent à ce qui s’est passé, par bêtise ou pour d’autres raisons », a estimé Dmitri Medvedev. « Leur maintien en détention me paraît inutile », a-t-il encore déclaré, affirmant néanmoins « ne pas vouloir se substituer au juge ».
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