François Hollande réalise une promesse de campagne, vendredi 14 septembre, en ouvrant les portes de sa conférence environnementale. 300 experts, membres d’ONG et de syndicats sont attendus autour de plusieurs tables rondes, pendant une journée durant laquelle le débat sur la transition énergétique en France devrait être lancé.
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Comme promis durant la campagne présidentielle, François Hollande ouvre les portes, vendredi 14 septembre, de sa conférence environnementale. Si aucune décision majeure n’est attendue à l’occasion de cette journée, un agenda politique et environnemental devrait être fixé.
Public Senat – Live par publicsenat
ONG, syndicats et experts autour de plusieurs tables rondes
300 participants, parmi lesquels des membres d’ONG, de syndicats, d’experts et des membres de collectivités territoriales sont attendus autour de plusieurs tables rondes qui devraient se tenir à huis clos jusqu’à samedi midi.
Pour introduire cette journée, le Président devrait tenir un discours, à 11h, au Conseil économique et social (CESE) à Paris. Les débats seront par la suite dirigés par Delphine Batho pour le ministère de l’Écologie et de l’énergie et par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
La transition énergétique au cœur de la conférence environnementale
La transition énergétique en France tiendra une place principale durant cette conférence environnementale et les sujets polémiques de l’énergie éolienne et solaire, du gaz de shiste et de l’avenir de la centrale de Fessenheim seront notamment abordés.
Autour de cette table ronde, les présences de la présidente du Medef Laurence Parisot et de Nicolas Hulot, instigateur du Grenelle de l’environnement, sont attendues. Les participants auront la tâche de fixer le cadre du débat national sur la question de la transition énergétique qui s’ouvrira en octobre et qui devrait permettre au gouvernement de mettre en pratique l’engagement de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2025.
Au-delà de ces questions énergétiques, les ONG et associations présentes attendent également des décisions sur la préservation des espèces et la réduction de la part du diesel, responsable en grande part, selon eux, de la pollution de l’air.