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Dans un document de 16 pages, intitulé « Ensemble, soyons les militants de la France », François Fillon présente son projet pour l’UMP et cherche à apparaitre comme le seul à même de reprendre le flambeau à la suite de Nicolas Sarkozy.
Critiques du gouvernement en place
« J’assume avec loyauté et fierté ce quinquennat de réformes, et je constate que les premiers mois de la gauche au pouvoir lui donnent déjà ses lettres de noblesse », lance-t-il en préambule.
« La France « normale » de François Hollande se révèle être une France sans direction, sans ambition, une France qui biaise avec les réalités du monde.(…) Notre déclassement économique et social est programmé », continue-t-il.
Et, déjà, il se place comme meilleur opposant à l’actuelle majorité : « Notre attitude ne doit être ni sectaire ni arrogante, mais tournée vers l’écoute des Français et le partage de nos convictions. (…) La question n’est pas de savoir si l’UMP doit être au centre, à droite ou plus droite car on ne peut entraîner le peuple français dans sa diversité en se repliant sur une case politique et idéologique. »
Mesures concrètes
Au cœur de ses propositions, « un pacte de productivité » pour sortir de la crise en mettant fin aux 35 heures et la baisse du coût du travail.
L’ancien Premier ministre souhaite soumettre les allocataires du RSA à sept heures de travaux d’intérêt général et propose de créer un contrat de travail « alliant flexibilité et sécurité ».
Propositions pour le parti
Pour l’UMP, François Fillon souhaite « démocratiser le mouvement en renforçant le pouvoir des adhérents sur les investitures et sur la ligne politique, en développant l’usage des référendums internes, en donnant plus de moyens aux fédérations ».
Et n’hésite pas à mettre en garde les militants dans la bataille que se livrent actuellement les motions au sein du parti : « Je ne veux pas voir l’UMP devenir le PS, avec ses chapelles et ses querelles de courants. »