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Immaculée conception chez les animaux

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On dit souvent « jamais deux sans trois », mais, apparemment, « trois sans deux » est possible dans la nature ! Les serpents crotales femelles ont prouvé qu’elles n’avaient pas besoin d’un mâle pour concevoir un petit.

Se reproduire sans fécondation

Les chercheurs ont découvert qu’un groupe de femelles avait réussi à se reproduire sans fécondation : une preuve que ce type de naissance est présent dans la nature, et peut-être plus courant que l’on ne le pense.

La BBC indique que la non-fécondation d’un œuf qui arrive tout de même à terme – un phénomène appelé parthénogenèse facultative – avait déjà été observée, mais seulement au sein d’espèces en captivité. Les scientifiques estimaient d’ailleurs que ce type de conception était extrêmement rare chez les vertébrés.

Des portées de femelles

La revue scientifique Nature explique que les chercheurs ont capturé des femelles enceintes, qui ont ensuite donné naissance en laboratoire. Les portées dénombraient plusieurs mort-nés et peu de mâles viables. Les scientifiques, intrigués, ont tout de suite pensé à des portées non-fécondées.

« J’ai été très étonné des résultats donnés par le séquenceur d’ADN », a confié Warren Booth, un des chercheurs de l’équipe. Les probabilités que ces bébés aient été conçus par une femelle et un mâle étaient « infiniment petites ».

Plusieurs cas ont déjà été observés

Pour lui et ses collègues, les naissances sans fécondation devaient exister dans la nature. Mais en avoir la preuve était « déconcertant ».

Livescience indique néanmoins que ce phénomène a déjà été observé chez un dragon de Komodo, deux cas de squales, des volailles tels que des poulets et des dindes, et même chez des serpents comme des crotales ou des boas.

Et si les humains pouvaient faire pareil ?…

Quant à savoir si les humains seraient capables d’une telle fécondation, Warren Booth explique que c’est a priori impossible. Les mammifères sont constitués d’un ensemble de gènes venant du père et un autre venant de la mère.

« Ces gènes d’origine différente doivent interagir pour que l’embryon puisse se développer. »

Les femmes auront donc toujours – « a priori » – besoin des hommes…

GlobalPost / Adaptation Amélie Garcia – JOL Press

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