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Le télescope spatial Kepler de la Nasa a pu observer cette semaine un système réunissant à la fois deux planètes et deux étoiles.
Un système circumbinaire
La présence d’une étoile binaire comme celle qui éclaire la planète Tatooine dans « Star Wars » a été observée dans la constellation du Cygne. C’est la première fois qu’un système planétaire aux planètes multiples est trouvé autour d’une étoile binaire.
Le National Geographic indique que, pour l’heure, les deux Tatooines ne recevront pas la visite de cosmonautes humains, étant donné qu’elles se trouvent à plus de 5000 années-lumière.
Les miracles de l’espace
La Nasa explique que cette découverte montre à quel point un système planétaire peut être complexe. Un ensemble de plusieurs planètes peut de toute évidence survivre au chaos créé par la présence d’une étoile binaire.
Kepler-47. Tel est le nom donné à ce nouveau système, dont l’étoile la plus grosse est comparable à la taille du Soleil et la plus petite à un tiers de sa taille.
Une rotation périlleuse
United Press International révèle que les deux planètes de Kepler-47, dont l’une est plus grosse que la Terre et l’autre plus petite, doivent respecter une rotation périlleuse pour ne pas entrer en collision avec les deux étoiles.
« Contrairement à un système planétaire réunissant seulement une planète et une étoile, la planète d’un système circumbinaire doit avoir une rotation fluctuante. De ce fait, les intervalles de temps entre chaque rotation ainsi que leur durée peut varier substantiellement », explique Jerome Orosz, auteur de l’étude et professeur d’astronomie à l’université de San Diego.
Un système hostile à la vie
« Ce sont ces différents intervalles qui nous ont permis de découvrir que ces planètes appartenaient à un système circumbinaire. »
En revanche, ces planètes n’ont probablement pas les éléments nécessaires à la vie.
UPI souligne que les deux planètes mettent près de 300 jours pour effectuer une rotation complète autour de leurs deux étoiles.
Cette étude a été publiée dans le journal Science.
GlobalPost / Adaptation Amélie Garcia – JOL Press