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La 26e Biennale des antiquaires sous l’oeil de Karl Lagerfeld

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Une « foire aux antiquaires »

L’idée d’une « foire aux antiquaires » est née en 1956, afin de créer une manifestation « où la beauté des objets rivaliserait avec celle des femmes, où l’élégance, le prestige et la fête s’offriraient à une foule d’amateurs d’art et de collectionneurs ». Pour la 26ème édition de la Biennale des antiquaires, le Syndicat national des antiquaires a demandé à Karl Lagerfeld  – directeur artistique de la maison de haute-couture Chanel, à Paris, et de la maison italienne Fendi à Rome –  de se charger de la mise en scène, des décors et des affiches de cet évènement. Un défi de taille que le créateur allemand a relevé.

Karl Lagerfeld, le collectionneur fin connaisseur

En s’inspirant de la ville Lumière, du Grand Palais, des « expositions universelles du début du XXe siècle » ainsi que « des galeries commerçantes couvertes construites au XIXe siècle à Paris », Karl Lagerfeld a créée un univers éphémère et luxueux. « Pour moi, le Grand Palais, c’est le cœur même de Paris, l’idée de Paris et son côté universel », explique le créateur. « C’est en plus un lieu que j’adore, où j’ai organisé des défilés incroyables. J’ai voulu souligner l’immensité et la splendeur de la verrière qui sera comme un ciel protecteur des objets exceptionnels qui seront présentés par les antiquaires, les galeries et les joailliers. »

Pour Christian Deydier, Président du Syndicat national des antiquaires, « le génie créatif, la sensibilité, le sens de la scénographie » de Karl Lagerfeld sont les raisons qui l’ont poussé à le choisir pour imaginer et créer la Biennale 2012. « Il est aussi un grand collectionneur, un amoureux des objets rares et beaux, c’est donc en connaisseur qu’il abordera cette réalisation unique », ajoute-t-il.

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Les pièces phares de la Biennale 2012

La 26ème édition accueillera près de 150 exposants, soit soixante de plus qu’en 2010. La valeur totale des œuvres exposées s’élèverait cette année au-dessus des 50 milliards d’euros. La pièce phare de la manifestation serait pour Christian Deydier « une magnifique jarre en argent partiellement dorée, datant des Ve-VIe siècles. Elle présente un décor d’une richesse inhabituelle, arborant deux scènes de chasse, l’une à dos d’éléphant, l’autre à dos de chameau, au milieu d’une végétation luxuriante », déclare-t-il au journal Le Figaro. Une pièce incontournable, donc, qui est la « plus extraordinaire de la Biennale », selon le président du SNA, mais également la « plus extraordinaire qu’il lui ait été donné de découvrir » durant l’ensemble de sa carrière. 

La Galerie Kraemer présente la première exposition au monde consacrée à Jean-Henri Riesener, l’ébéniste du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette. Difficile de désigner la pièce phare parmi tous les meubles exposés, qui sont tous «  des œuvres majeures » expliquent les frères Kraemer au Figaro.  Cependant, la « commode en vantaux en marqueterie d’époque transition Louis XV – Louis XVI » semble se distinguer des autres. 

François Laffanour, fondateur de la Galerie Downtown qui recompose la maison Borot de Montmartre, désigne quant à lui le « passe-plat » de Charlotte Perriand comme l’œuvre maîtresse parmi toutes celles qu’il expose. 

Réouverture du Salon d’honneur après 70 ans de restauration

L’édition 2012 est également marquée par la réouverture du Salon d’honneur du Grand Palais, un espace remarquable de 1200 mètres carrés surmonté d’une magnifique verrière. Pour célébrer l’évènement, la Biennale des antiquaires s’agrandira et présentera des grandes maisons de la joaillerie comme Van Cleef & Arpels, Dior Joaillerie, Chaumet, Boucheron, Harry Winston, Chanel Joaillerie, Cartier ou encore le joaillier chinois Wallace Chan.

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