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La Fondation Chirac s’engage pour la paix au Mali

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Alors que la guerre civile fait rage au Nord du Mali – où les islamistes continuent de semer la terreur dans les villes où ils se sont installés et en ambitionnant de descendre plus au sud avec comme objectif la prise de Bamako, la capitale – l’urgence est désormais, selon le Premier ministre malien, d’envisager l’intervention militaire.

Face à la crise au Mali, la Fondation Chirac intervient

Lors d’une visite à Paris, ce dernier s’est entretenu avec l’AFP et a témoigné de son inquiétude face à l’aggravation de la situation au Nord du pays. Selon ce dernier, « le temps est du côté des terroristes. Plus nous prenons du temps, plus ils ont l’opportunité de faire des dégâts, de s’enraciner, de peaufiner leur stratégie », a affirmé Cheikh Modibo Diarra, après que son pays a officiellement demandé une aide militaire auprès de la Cedeao. « Nous sommes prêts et nous attendons l’engagement de nos partenaires à nos côtés », a-t-il affirmé, ajoutant : « Nous avons suffisamment de troupes, ce qui nous manque, c’est le renseignement, l’aspect logistique et la formation ».

Face à ce conflit armé qui se met en place, la Fondation Chirac se mobilise en faveur de la paix au Mali.

« Il y a urgence à agir »

La Fondation de l’ancien président de la République, qui s’engage aujourd’hui pour la prévention des conflits mondiaux, a lancé une grande pétition pour promouvoir la paix au Mali, un pays central dans le Sahel et garant de l’équilibre dans toute la région.

« Si une poignée d’extrémistes réussit à imposer sa loi dans cette région aux équilibres fragiles, c’est l’ensemble des pays du Sahel qui peut être déstabilisé, avec des conséquences funestes, d’abord pour les populations locales, ensuite pour tous les partenaires de ces pays, au premier rang desquels tous les voisins du Mali ainsi que l’Europe » prévient la Fondation dans une pétition nationale déjà signée par de nombreuses personnalités.

« Il y a urgence à agir. Le Conseil de sécurité des Nations unies vient d’adopter une résolution, présentée par la France, exprimant son soutien aux efforts de médiation déployés par la Cedeao et l’Union africaine en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel. C’est un premier pas, mais il faut aller plus loin. Le Mali ne doit pas être abandonné à son sort », ajoute encore la Fondation.

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