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La polygamie pour se prémunir contre le cancer de l’utérus

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La Tunisie islamiste se soucie de la santé de ses femmes. Dans une intervention au micro de la radio tunisienne Shems FM, le président de l’Association centriste de sensibilisation et de réforme a affirmé que la polygamie était une « revendication populaire », et ce, pour plusieurs raisons.

La polygamie, c’est bon pour la santé

Adel Almi avance ainsi plusieurs arguments. Selon lui, la polygamie irait dans l’intérêt de toute la communauté : « Il faut rediscuter cette cause et laisser à la justice le soin de trancher. Il s’agit d’une loi divine, donc, forcément, qui préserve un intérêt commun légitime ».

Mais ce n’est pas tout, la polygamie serait également tout à fait recommandable pour la santé des femmes. Effectivement, selon le président de l’association, qui semble s’appuyer sur bon nombre d’études et de rapports scientifiques, la polygamie réglerait de nombreux problèmes sociaux et sanitaires.

Notamment dans le cas du « cancer de l’utérus qui, scientifiquement parlant, n’est purifié qu’au bout de 130 jours d’abstinence sexuelle, sinon la femme risque d’avoir un cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi, la polygamie peut la protéger contre cette maladie puisque l’époux peut lui accorder un « congé » en allant vers les autres épouses, » avance Adel Ami.

Les associations féministes inquiètes

Malheureusement pour les partisans de la polygamie, celle-ci est interdite en Tunisie en vertu du Code du statut personnel, promulgué le 13 août 1956 par le premier président tunisien, Habib Bourguiba.

Celui-ci interdit notamment la polygamie et le mariage forcé des mineures.

Néanmoins, ces valeurs chères aux démocrates tunisiens sont désormais en danger. Depuis l’arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda, les dirigeants politiques tendent à radicaliser les lois du pays et de nombreuses associations féministes sont inquiètes de l’évolution sociale du pays.

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