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La corrida est donc conforme à la constitution. Les Sages du Conseil constitutionnel ont réaffirmé, ce vendredi matin, que cette pratique qui a cours dans certaines régions françaises est bien compatible avec la loi. Le Conseil sontitutionnel était amené à se prononcer sur le sujet à la suite d’une procédure, lancée par des défenseurs des animaux.
Une question prioritaire de constitutionnalité pour le Conseil des Sages
De nombreux lobbies sont en action pour faire abolir cette tradition du sud-ouest et c’est à la suite d’une plainte de l’association Droits des animaux (DDA) et du Comité radicalement anticorrida (Crac) devant le tribunal administratif afin de demander le retrait de la corrida du patrimoine immatériel de la France, que le Conseil constitutionnel a été amené à examiner une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
Objectif des lobbies : abolir l’alinéa 7 de l’article 521-1 du Code pénal qui autorise certaines exceptions à la règle qui réprime les actes de cruauté contre les animaux.
La défense d’une tradition ancestrale
Face à ces lobbies, les défenseurs d’une tradition ancestrale militent pour que perdure un sport et un art.
Les Français sont également partagés sur la question et selon un sondage Ifop, paru jeudi 20 septembre, 48% de la population est favorable à l’interdiction de la corrida contre 42% qui souhaitent que cette tradition soit conservée.
Des personnalités s’engagent
De nombreuses personnalités françaises s’engagent également au côté des lobbyistes. Un appel aux membres du Conseil constitutionnel a été signé par la fervente défenseuse des animaux, Brigitte Bardot ainsi que par les acteurs Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Cet appel demande l’abolition de la tauromachie sur tout le territoire français.
Une autre pétition, proposée par le Crac a recueilli les signatures de personnalités telles que Robert Hossein, Johnny Halliday, Albert Jacquard et Luc Montagnier, selon le vice-président de l’association, Jean-Pierre Garrigues.