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Le best-seller «Ce que le jour doit à la nuit» revu par Alexandre Arcady

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Algérie, années 1930. Younes n’a que 9 ans lorsque son père, paysan ruiné, le confie à son oncle, un pharmacien qui vit à Oran. Rebaptisé Jonas, l’enfant grandit parmi les jeunes aisés de Rio Salado dont il devient l’ami. Il découvre avec eux les joies de la vie. Un jour, une jeune femme splendide nommée Émilie revient au village. Entre Jonas et elle naît une grande histoire d’amour, bientôt troublée par les conflits qui s’aggravent dans le pays.

Un projet ambitieux

« Adapter 450 pages d’une telle oeuvre, c’est pas simple… ». Ce sont les mots du réalisateur Alexandre Arcady à propos du best-seller de Yasmina Khadra, qui avait jusqu’à présent refusé toutes les adaptations cinématographiques de son roman. 

Une grande fresque historique

C’est donc le réalisateur du « Grand Pardon », et de « L’Union sacrée », qui a eu l’honneur de porter le livre à l’écran. Comme dans le roman, l’amour est le fil rouge du film. « Depuis l‘Oran des années 1930 jusqu’à l’Alger des années 1950 », le film est une grande fresque historique en lien avec l’actualité – l’Algérie fêtant le cinquentenaire de son indépendance cet été. 

Une adaptation fidèle au roman

L’adaptation cinématographique ne trahit pas. Elle est même fidèle à l’oeuvre originale: « Je ne voulais pas dévier du sujet mais il a fallu réduire des personnages, faire des ellipses et ce, pour faire un cinéma qui impose une certaine rythmique pour tenir en haleine et sous pression le spectateur », déclare Alexandre Arcady. « Faire ces transformations, c’est douloureux, et j’ai dit à Yasmina d’attendre la fin du film pour le voir, c’est ce qu’il a fait… ». L’écrivain franco-algérien le confirme d’ailleurs au réalisateur : « J’aurais pu écrire le roman, comme tu as fait ton adaptation ».

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