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Le duel François Fillon- Jean-François Copé aura bien lieu

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Xavier Bertrand avait déjà annoncé, dimanche 16 septembre, qu’il ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP, mais candidat aux primaires pour la présidentielle de 2017. Ce mardi matin, ce sont Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire et Henri Guaino qui ont, à leur tour, confirmé qu’ils n’auraient pas assez de parrainages pour prétendre briguer la présidence de l’UMP. La voie semble toute tracée pour le duel initial entre l’actuel secrétaire général de l’UMP et l’ancien Premier ministre.

Ils n’auront pas su créer l’alternative

Ils se présentaient pour proposer une alternative aux militants : « Je pense que pour mon parti politique, c’était important qu’il y ait un troisième candidat. Le duel est porteur de risque », expliquait ce matin Nathalie Kosciusko-Morizet.

Il leur fallait 7924 parrainages pour concourir à l’élection du 18 novembre, soit 3% des adhérants du parti. Ils n’auront pas réussi à convaincre assez de monde.

« Un excès de testostérone risque de stériliser le débat »

« Hier soir, au dernier pointage, j’étais à un peu moins de 7000 et même avec le courrier du jour, ça ne passera pas, je le regrette », a déploré la députée-maire de Longjumeau sur Europe 1. « À quelques jours près, je passais la barre. On a appliqué à la lettre une procédure dont tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître qu’elle n’est pas adaptée », a-t-elle déploré.

« Ca peut paraître paradoxal, mais un excès de testostérone risque de stériliser le débat des idées dans cette campagne, c’est vraiment dommage », a lancé pour conclure la seule femme de cette campagne à la présidence. « J’ai adoré cette campagne, j’aurais aimé la poursuivre, mais je vais la poursuivre autrement ».

« Le tour unique de ce scrutin très démocratique »

Une déception partagée par l’ex-plume de Nicolas Sarkozy : « Pour l’instant, ce matin, je ne les ai pas. Je dirai ce qu’il en est dans la journée », a déclaré Henri Guaino. « Peut-être que je dirai, avant le tour unique de ce scrutin très démocratique, pour qui je vote », a-t-il ajouté avec une pointe d’ironie.

Bruno Le Maire affirme de son côté au Monde avoir été « tout près du but »« Il ne me manquait que trois ou quatre jours » pour réunir les parrainages, a-t-il expliqué. « C’est pour moi un point de départ, pas un point d’arrivée », a lancé l’ex-ministre de l’Agriculture, qui ne veut pas en rester là.

François Fillon, favori des sondages

Si François Fillon reste le grand favori des sondages auprès des sympathisants, Jean-François Copé n’est pas en reste : « J’ai la chance énorme d’avoir la très grande confiance des militants puisque, normalement, c’est plus de 30 000 parrainages que je devrais avoir recueillis », a assuré mardi matin sur i-Télé le député-maire de Meaux. Une attitude critiquée par le soutien de l’ancien Premier ministre, Laurent Wauquiez : « On ne fait pas le concours du plus gros tas ! »

Ce lundi, l’ex-députée sarkozyste Nadine Morano a officiellement apporté son soutien à Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP. La dernière ligne droite se précise…

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