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Les Arts de l’Islam font leur entrée au Louvre

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Un huitième département au Louvre

Dix ans. C’est le temps qu’il aura fallu à ce vaste projet pour voir le jour. Le nouveau département des Arts de l’Islam, annoncé par Jacques Chirac le 1er août 2003, sera inauguré par François Hollande ce mardi, avant d’ouvrir ses portes au public samedi 22 septembre.

« Ce projet est né d’un constat », explique Henri Loyrette, patron du Louvre depuis onze ans. « Trop longtemps marginalisés, les Arts de l’Islam, qui étaient présentés dans une simple section du département des antiquités orientales, ne disposaient pas de salles propres à valoriser l’une des plus importantes collections de ce type dans le monde », déclare-t-il.  Ce huitième département « balaie douze siècles d’histoire », souligne le président-directeur : «  C’est la reconnaissance d’une civilisation dans sa diversité, du rôle qu’elle a joué en irriguant dans un va-et-vient constant le monde occidental ».

Un trésor de 18 000 oeuvres

Depuis plus d’un siècle, le musée du Louvre expose des œuvres au sein de sept départements : objets d’art, antiquités égyptiennes, antiquités orientales, antiquités grecques, romaines et étrusques, peintures, dessins et sculptures. Désormais, 18 000 oeuvres appartenant aux Arts de l’Islam, composées essentiellement de métaux, d’ivoires, de céramiques, ou encore de miniatures, seront exposées dans « un véritable département autonome », souligne Henri Loyrette

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Une « aile de libellule » dans la cour Visconti

Plus de vingt ans après la célèbre pyramide imaginée par Ieoh Ming Pei, un écrin de béton noir surmonté d’une verrière mordorée s’étend dans la cour Visconti – l’un des derniers espaces disponibles –  et abritera les œuvres des arts de l’islam, qui seront baignées d’une lumière naturelle. Ces espaces modernes dessinés par les architectes Rudy Ricciotti et Mario Bellini se marient avec les façades historiques de la cour Visconti tout en les respectant. Mario Bellini compare cette prouesse architecturale à une aile de libellule.

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Un coût global de 100 millions d’euros

Le nouveau département – dont le coût global s’élève à 100 millions d’euros – a été financé par le Louvre et l’État français à hauteur de 30%. Le vaste projet a également été financé par le mécénat, dont celui du Roi Mohammed VI du Maroc, le prince saoudien al-Walid ben Talal ou encore l’émir du Koweït.

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