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Les talibans résolus à tuer le prince Harry

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Le prince Harry de Galles serait la cible des talibans depuis son déploiement en Afghanistan. Un porte-parole du groupe terroriste aurait annoncé lundi 10 septembre à l’Agence France-Presse : « Nous le traquerons et le tuerons », précisant : « Nous n’avons aucun intérêt à le retenir prisonnier ».

Des menaces explicites

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le tuer, lui et toutes les troupes britanniques basées à Helmand [province du sud-ouest de l’Afghanistan, ndlr] », aurait déclaré Zabihullah Mujahid à l’AFP par téléphone.

Helmand, terre hostile

Le prince Harry est arrivé jeudi dernier à Helmand, en Afghanistan, une des provinces les plus dangereuses du pays. 17 personnes y auraient d’ailleurs été décapitées récemment.

Une unité anti-talibans

Le prince est sur place pour une mission de quatre mois où il participera à des opérations spéciales contre les talibans, explique la BBC. L’unité qu’il a rejointe est celle qui « tue » le plus en Afghanistan. En effet, près de deux talibans y seraient abattus chaque semaine, à en croire The Telegraph.

Harry, pilote d’hélicoptère

Le prince Harry est un pilote d’hélicoptère hors pair, comme le prouve une vidéo sur une base d’entraînement américaine en Arizona. Il y est précisé que l’armée britannique n’envoie que « les meilleurs » sur place, où savoir piloter un hélicoptère est un prérequis. L’environnement y est idéal, car semblable au terrain afghan. Le prince y aurait passé les tests les plus pointus avant son déploiement, selon The Telegraph.

Harry est le premier membre de la famille royale à combattre sur le terrain depuis la guerre des Malouines en 1982, rapporte par ailleurs la BBC.

La transparence de la famille royale

Cette fois, la famille royale a été très honnête quant à l’engagement du prince dans cette mission en Afghanistan, contrairement à son intervention en 2007,  lors de laquelle des journalistes avaient été les premiers à révéler que Harry était secrètement en mission sur place – forçant ainsi son retrait anticipé par mesure de sécurité. Le ministère explique ce changement de communication par un changement de circonstances, souligne The Telegraph.

Un prince heureux de rejoindre le terrain

Des sources royales auraient d’ailleurs laissé entendre que le prince, nommé Capitaine Galles dans l’armée, était très « fier et enthousiaste » à l’idée de reprendre sa mission en Afghanistan plus de quatre ans après.

GlobalPost / Adaptation Amélie Garcia – JOL Press.

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