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Mercato: face à la crise, les clubs misent sur les espoirs

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Un PSG dépensier

Dépensier. C’est l’adjectif qui conviendrait le mieux au club parisien. Le PSG s’est offert cet été le luxe de six nouveaux joueurs pour un total de 145 millions d’euros. Dans le panier des Qataris, on trouve notamment le très en vue Zlatan Ibrahimovic (20 millions d’euros) et Lucas Moura, racheté pour 40 millions d’euros.

L’OL fait le ménage parmi ses anciens

Mais tous les clubs n’ont pas les moyens du PSG. Olympique Lyonnais, Olympique Marseillais, Lille, Montpellier… : les formations françaises sont moins gourmandes cette année ; quelques-unes cèdent même certains de leurs joueurs. L’OL, non qualifié pour la Ligue des Champions cette année, dispose cette année d’un budget plus limité que l’habitude et a dû faire le ménage. Le club s’est séparé de Cris, Cissokho, Källström, Mensah, Ederson et a intégré dans ses rangs Malbranque, Mvuemba, Monzon et Bisevac.

L’OM se renouvelle à bas prix

L’OM a adopté une stratégie similaire à son rival lyonais et se sépare de Mbia, Diarra et Azpilicueta. Le club a, semble-t-il, flairé une bonne affaire et racheté à moindre coût Raspentino, Barton, Abdallah et Lucas Mendes.

Montpellier fait le plein d’espoirs

Lille voit les choses autrement. La formation s’est offert les services de Salomon Kalou et Marvin Martin grâce aux 40 millions d’euros générés par le transfert de Hazard à Chelsea. Et, si Lorient s’en sort honorablement en prenant sous son aile Corgnet, Giuly et Traoré, le club de Montpellier, lui, préfère faire un pari en envoyant Giroud outre-manche, à Arsenal, pour faire le plein d’espoirs, pas réellement établis, mais ayant montré un potentiel certain.

Une stratégie adaptée à la crise

Le transfert d’un certain nombre de joueurs à gros salaires vers l’étranger pourrait être salutaire pour certains clubs. Les formations françaises semblent construire leurs choix autour d’une stratégie de réduction de la masse salariale et miser avant tout sur le potentiel de joueurs moins établis, mais dont les prix d’achat sont faibles

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